Cette
page n'a pas la prétention d'être une étude sur le
sacrement des malades. Elle voudrait simplement aider
les chrétiens à le vivre d'une manière plus sereine.
Autrefois, on
parlait d'Extrême onction (dernière onction). Ce geste
était destiné aux mourants pour les accompagner lors de
leur passage vers la mort.
Depuis la fin
du XXème siècle, l'Église catholique a renoué avec une
tradition plus ancienne : L'accompagnement des derniers
moments c'est d'abord l'Eucharistie reçue en viatique
(nourriture pour la route).
L'onction des malades est un sacrement pour recevoir la
force de Dieu
dans l'épreuve.
Les personnes éprouvées par la maladie et la souffrance
vivent une crise à la fois physique et psychologique.
Elles ont besoin de se sentir soutenues, écoutées et
accompagnées.
La
personne qui souffre se pose des questions angoissantes
:
"Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour tant souffrir
?" La réponse, nous la trouvons dans l'Évangile. Il
nous dit que la maladie n'est pas une punition de Dieu.
Elle n'est pas due à des impuretés ou à des fautes que
le malade aurait commises. Les chrétiens croient que la
foi en Jésus Christ peut aider les malades à traverser
cette douloureuse épreuve.
Le
sacrement des malades est un signe qui témoigne de la
sollicitude du Christ et de son Église à l'égard des
malades. Il
est fait de gestes concrets destinés à aider la personne
malade à retrouver la paix avec elle-même, avec les
autres et avec Dieu.
Dès le début, la
pratique de l'Église s'appuyait sur un passage de
la lettre de saint Jacques
: "Quelqu'un d'entre
vous est-il malade ? Qu'il appelle les presbytres de
l'Église et que ceux-ci prient sur lui en l'oignant
d'huile au nom du Seigneur. La prière faite avec foi
sauvera le malade et le Seigneur le rétablira. S'il a
commis des péchés, ils lui seront pardonnés."
La
tâche du prêtre
est donc de prier sur le malade et de l'oindre d'huile.
En faisant cette onction, il fait appel à la protection
du Seigneur. "Les prêtres agissent à la fois sur le
commandement de Jésus et en vertu de sa toute-puissance
et de sa force. Tandis qu'ils oignent le malade d'huile
et prient sur lui... le Seigneur lui-même est présent.
Quand les presbytres (prêtres) invoquent le Seigneur,
c'est la toute-puissance de Jésus qui guérit les
malades." (Anselm Grüm)
Les
éléments les plus importants de l'onction sont
l'imposition des mains
et l'onction avec l'huile
d'olive consacrée par l'évêque. Ces gestes sont insérés
dans une brève liturgie de la Parole.
C'est le cas quand ce sacrement est donné dans le cercle
restreint des proches du malade.
Rendre visite
à un malade, lui apporter des fleurs ou un album photo
c'est sans doute bien, mais ne serait-ce pas un plus
beau cadeau que de lui proposer le sacrement de
l'onction qui guérit ?
Inspiré de plusieurs sources