Les noces à Cana. (Mystère lumineux)

« Faites tout ce qu’il vous dira. » (Jean 2, 1-11)

Un des meilleurs endroits pour s’émerveiller, pour se réjouir, pour fêter, c’est bien à l’occasion d’une noce. Tout le monde est heureux, tout le monde est joyeux. Le Royaume des cieux est souvent représenté par le Seigneur lui-même comme la participation à une noce. Il savait ce dont il parlait. Ce jour-là, il a donc accepté l’invitation qui lui fut adressée de venir à la noce avec quelques uns de ses disciples. Et Marie, elle aussi, était là.

Certains ont pu croire qu’elle était là comme amie de la famille. Plus qu’une simple amie, elle devait être présente pour rendre service à ce couple qui avait invité tout le village à la fête. Cela durait parfois plusieurs jours.

Marie, attentive à tout ce qui se passe, est la première à constater que quelque chose ne va pas après un certain temps. Le responsable de la noce est inquiet. Elle s’aperçoit de la cause et elle dit à Jésus tout simplement: « Ils n’ont plus de vin. » « Que veux-tu que je fasse? » lui demande Jésus. Elle ne sait pas ce qu’il va faire, mais elle lui fait confiance. Elle dit alors aux serviteurs; « Faites tout ce qu’il vous dira. »

Les urnes remplies, l’eau devient du vin et la noce peut continuer aussi longtemps que prévue. La plupart des convives n’ont rien remarqué sinon que le vin était meilleur à la fin qu’au début mais personne ne se plaint de la chose.

Le maître du repas, lui, s’en est bien rendu compte et il ne peut que remercier puisque ce miracle l’a sorti d’un embarras certain.

Les disciples qui accompagnaient Jésus ont bien vu eux aussi ce qui s’était passé. Déjà ils étaient en confiance avec ce maître qu’ils avaient commencé à suivre. Ce miracle viendra confirmer leur décision de le suivre.

Saint Jean qui rappelle l’événement lui donnera une importance réelle. Au moment de rédiger son évangile il ajoute cette phrase étonnante: « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en Lui. »

On ne sait pas toujours comment tout va finir, ce qui nous est demandé, c’est de faire confiance comme Marie. Seigneur, fais ce que tu voudras, comme tu voudras, quand tu voudras. Je te fais confiance, car je sais que tu m’aimes.

Le reste suivra.

Jean Jacques Mireault, prêtre

Unité pastorale Montréal-Nord