« QUI S’ÉLÈVE SERA ABAISSÉ, QUI S’ABAISSE SERA ÉLEVÉ » |
Jésus avait
ce don extraordinaire de ramasser dans une phrase simple toute une
réflexion dans un langage simple, concis et inspirant.
A chaque fois
que je médite sur ce passage de l’Évangile de Matthieu, il me revient en
mémoire une période de l’histoire religieuse du Québec évêques et les
prêtres, pour un certain nombre, exerçaient leur ministère pastoral qui
ressemblait aux attitudes des pharisiens : faites ce qu’on dit et eux ne
le font pas toujours. Sans compter ces enseignements autoritaires dont
certains prédicateurs ne manquaient pas l’occasion « d’écraser » leurs
auditeurs, surtout à l’occasion des retraites paroissiales.
Cette
attitude se transmettait aussi dans les démarches du confessionnal.
Combien de personnes ont été blessées par certaines habitudes sans
miséricorde. Il fut un grand bienfait quand le concile est venu mettre
l’Évangile en premier une sorte de découverte de la tendresse de Jésus.
Si Jésus a été particulièrement interpellant pour les pharisiens, c’est
précisément à cause de leur dureté de cœur et leur jugement sévère sur
les personnes.
Les derniers
papes, et spécialement le Pape François sont venus mettre l’accent sur
le Parole de Dieu plutôt que sur la seule loi ou règlements. Communier à
la Parole de Dieu nous rend plus humain, plus humble, plus capable
d’accueillir l’autre sans jouer à la supériorité.
Mais, ce
passage de l’Évangile demeure un moment de mise à jour dans nos
comportements pour rester simple, humble et toujours respectueux de
l’autre.
Maurice
Comeau, ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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