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Réflexion de la semaine

 

« RENDEZ À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR ET À DIEU CE QUI EST À DIEU »

Cette réponse de Jésus à la perversité de ses interlocuteurs est devenue une sorte d’héritage verbal qui a traversé les siècles. Au temps de Jésus, il y avait une multitude de situations oppressantes autant civile que religieuse. Jésus a eu l’habilité d’établir le respect des pouvoirs dans leurs services réciproques.

Il est fascinant que nous avons parlé de la séparation de la religion et de l’État. On veut que la religion soit renvoyée au privé, dans le secret, indépendant et sans influence sur la marche de l’état. Ceci est irréel parce que dans la personne humaine, il y a une sorte d’unité entre le civil et le religieux.

Nous le constatons très bien quand il s’agit de sujets qui touchent à la vie. Le dossier : mourir dans la dignité! Il y a ici un domaine qui touche tellement à la vie – que la religion ne peut pas être à l’extérieur du sens moral sur cette question. Parfois l’Église peut influencer la qualité de la foi pour qu’elle soit dans le grand respect de la vie parce que nous ne sommes pas comme humain, le propriétaire de la vie : c’est Dieu. Il faut agir avec beaucoup de respect et de dignité.

L’Église peut être un élément précieux pour que l’état n’oublie pas les pauvres dans ses lois et ses actions; elle peut, par ses actions, appeler à plus de respect dans l’esprit du pardon et de l’accueil mutuel, dans la justice et dans l’ouverture à des valeurs spirituelles.

Ainsi, Jésus ne fait pas de séparation des deux ordres de gouvernement mais facilite une complémentarité pour le mieux-être des humains.

Maurice Comeau, ptre

     Unité pastorale Montréal-Nord