PREMIÈRE INVITATION DE JÉSUS AUJOURD’HUI |
Nous sommes, NOUS, des personnes modernes, plus que nos
ancêtres, saoulés par l’inflation verbale, par le déluge d’informations
qui se déverses sur nous. Et nous risquons d’être vaccinés :
catastrophes, événements atroces, etc.! Trop pour entendre ce que Dieu
veut nous dire. Écoutez !!
Tous les auditeurs de Jésus ont compris qu’il s’agissait
d’un vigneron très aimant de sa vigne quand on saisit tout le soin qu’il
lui a donné pour qu’elle produise de bons fruits. Oui, la culture de la
vigne est l’un des travaux agricoles qui demandent le plus de compétence
et de soins. Mais, quelle joie, aussi, quand, à l’automne, le temps des
vendages approche.
Jésus affirme que Dieu, ayant fait l’essentiel pour « sa
vigne » ne fait pas tout : il confie des responsabilités à l’homme, il
fait confiance. L’éloignement du maître souligne à quel point Dieu nous
veut libres et responsables : dominez la terre et soumettez-la.
Ainsi, Dieu, tout « absent » qu’il semble apparaître, ne
fait pas le mort ! Son éloignement discret n’est pas indifférence ou
neutralité, comme si l’homme pouvait faire n’importe quoi… et être « son
maître » selon la tentation d’Adam dès les premiers jours.
Vendages sanglantes! Symbole du refus de Dieu.
C’est bien l’histoire d’Israël que Jésus résume. Et notre
histoire à nous.
Puisque Dieu nous a aimés jusqu’à nous donner son Fils,
qui pourra nous séparer de l’amour qui vient le Lui? Merci, Seigneur. Il
a conscience d’aller à la mort, par fidélité à sa mission. Il a aussi
conscience que son œuvre ne peut pas échouer : malgré la mort du fils,
la vigne finira bien par rapporter du fruit pour Dieu.
C’est de cette pierre que dépend toute la solidité de
l’édifice. Jésus osait « s’affirmer » comme l’élément essentiel du grand
dessein de Dieu.
Maurice Comeau, ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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