Un petit
garçon de huit ans a écrit le texte suivant pour répondre à son
professeur qui lui demandait de parler de ce qu’il savait de Dieu :
« Une des
plus importantes occupations de Dieu est de faire des personnes. Il doit
faire cela pour remplacer celles qui meurent afin qu’il y ait assez de
monde pour prendre soin des choses sur la terre. Il ne fait pas de
grandes personnes, il ne fait que des bébés. Je pense qu’ils sont plus
faciles à faire parce qu’ils sont plus petits. De cette façon il ne
perd pas son précieux temps à leur apprendre à marcher et à parler.
Il peut laisser les papas et les mamans faire cela. Je pense que cela va
bien comme cela.
La deuxième
plus importante occupation est d’écouter les prières. Il s’en fait
beaucoup parce que bien des personnes ne prient pas seulement avant
d’aller dormir, elles prient dans le jour aussi, puis il y a les
grands-papas et les grands-mamans qui prient chaque fois qu’ils mangent,
excepté à la collation. Dieu n’a pas le temps d’écouter la radio ou de
regarder la télévision à cause de cela. Dieu entend tout, il doit y
avoir beaucoup de bruit dans ses oreilles à moins qu’il ait pensé à
un moyen de baisser le son.
Dieu voit et
entend tout, il est partout, il est très occupé́. Vous ne devriez pas
lui faire perdre son temps en lui demandant des choses qui ne sont pas
importantes ou en passant par-dessus la tête des parents pour demander
des choses qu’ils vous ont déjà̀ refusées. Ça ne marche pas, de toute
façon. »
Avec ce
garçon de 8 ans, prenons conscience que Dieu est avec nous dans tout ce
que nous vivons. Ne dit-on pas dans la bible qu’il « rit avec ceux qui
rient et qu’il pleure avec ceux qui pleurent ». Notre relation à Dieu
est personnelle. Le défi que nous avons à relever consiste à le
reconnaitre dans le banal du quotidien et à croire que là où nous
sommes dans ce que nous sommes en train de faire : Dieu est là.
« J’existe, nous existons pour Dieu. Voilà l’œuvre de l’Esprit Saint… et
parce que nous existons pour Dieu, l’avenir est toujours possible ».
La Pentecôte
consiste à cesser d’être une amicale fermée sur des souvenirs
nostalgiques pour nous ouvrir avec espérance vers l’avenir comme le
vivent les apôtres renfermés au Cénacle depuis la mort du Christ en
croix. Savoir comme une certitude que l’Esprit-Saint n’a jamais dit son
dernier mot et qu’il fait toujours jaillir du neuf là où tout semble
sans issue possible.
Une grande
joie que je vous souhaite pour les prochains jours est de vous arrêter
pour identifier une occasion où vous avez été́ un signe réel de
l’Esprit-Saint pour quelqu’un de votre entourage.
Gilles Baril,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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