« Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle, car c’est pour cela que je suis sorti. » (Marc 1, 29-39)

Jésus est sorti pour annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier. Toutes et tous, sans exception devraient accueillir un jour la Bonne Nouvelle du salut annoncée par le Christ.

L’Évangile d’aujourd’hui nous décrit une journée dans la vie de Jésus. Visite chez la belle-mère de Pierre. Elle est malade. Jésus s’approche d‘elle, la prend par la main et la fit se lever. Elle était guérie. Le soir venu, on lui amène tous les malades, il les guérit. Il chassa des esprits mauvais. Il fait reculer le mal. Le lendemain, bien avant l’aube, il se retire dans un endroit désert pour prier. Il se doit de refaire ses forces. Il doit repartir vers d’autres villages. Il parcourut toute la Galilée nous dit saint Marc.

En ces jours-là, le Seigneur voyageait avec ses disciples. Les chemins empruntés par les moyens de transport disponibles se résumaient à bien peu de kilomètres. On voyageait à pied ou à dos d’âne. Jésus a voulu signifier à ses disciples qu’il se devait de rejoindre toutes les nations et c’est ce qu’il a fait avec eux en ce temps-là.

Aujourd’hui les disciples de Jésus, c’est nous. C’est donc à nous que Jésus s’adresse et il nous redit la même chose. Il faut que j’aille proclamer la Bonne Nouvelle à tous les humains de la terre. C’est donc à nous que revient la responsabilité de faire connaître cette nouvelle. Mais aujourd’hui les moyens de communication sont différents. Nous vivons à l’heure de l’internet et de l’instantanéité.

Les nouvelles du monde entier en l’espace de quelques secondes rejoignent toute la planète. Plus souvent qu’autrement se sont les mauvaises nouvelles qui ont la priorité, parfois, une nouvelle plus positive. Mais nous avons une Bonne Nouvelle à communiquer à nos frères et sœurs du monde entier. La bonne nouvelle du salut offert par Dieu à tous ses enfants.

Il nous appartient à nous qui vivons de cette vérité depuis notre enfance de la révéler à nos frères et nos sœurs qui vivent dans l’ignorance de cette merveille. La grande majorité ne la connaisse pas. Espérons qu’ils l’apprendront un jour.

Jésus est venu. Le Fils de Dieu s’est incarné. Peut-il y avoir une nouvelle plus importante que celle-là. À nous de la proclamer. À nous d’en témoigner pour que plus de nos frères et de nos sœurs finissent par l’apprendre.

J. J. Mireault

Unité pastorale Montréal-Nord