Sainte Marie, Mère de Dieu |
La grande période des
fêtes tire à sa fin : les lumières vont s'éteindre de plus en plus !
Heureusement, les moments de clarté commencent à s'allonger de jour en
jour. Mais au-delà de toutes ces réalités, la liturgie elle, prolonge la
fête de Noël ! Hé oui, la fête de l'épiphanie comme celle du baptême de
Jésus complètent le portrait de Noël. L'Épiphanie : c'est le Jésus
universel, c'est-à-dire celui qui s'offre à l'humanité toute entière,
alors que le baptême de Jésus, c'est l'accueil de sa mission et de
l'inauguration de son ministère pastoral pour réaliser ce monde nouveau.
Les événements derniers
ont rapproché des grandes religions : catholiques, musulmans, juives.
Évidemment, au-delà de tous les préjugés et des travers qui s'expriment,
il nous est permis de constater qu'il y a sans cesse une grande
référence à Dieu. Malgré le fait que plusieurs personnes se servent de
ce même Dieu pour servir les idéologies perverses, il faut admettre que
le simple croyant a pu trouver dans la « foi » une inspiration, une
force mobilisatrice, un humanisme plus respectueux de l'humain.
Dans ce sens, la fête de
l'Épiphanie fait saisir ce besoin universel d'un être suprême et nous
sommes sans cesse des chercheurs de Dieu malgré les couches épaisses
d'égoïsme, de confort, de consommation, etc... Puisse notre foi en ce
Jésus « parmi nous » raffermir nos convictions qu'un monde nouveau se
construit et qu'il nous importe que notre regard puisse saisir les
signes de cette présence : cherchons ces signes d'amour qui nous disent
que Dieu est là !
Maurice Comeau
Unité pastorale Montréal-Nord |
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