Témoins
de Dieu dans un monde nouveau.
Pâques,
ma vie, mon baptême.
Je dois
être témoin de la résurrection.
Ma
naissance fut pour mes parents un événement joyeux, du moins je
l’espère. Ils avaient donné naissance à un petit enfant fragile, mais
qui était appelé à grandir, devenir un homme, une femme dont ils
seraient fiers.
Quand ils
m’ont porté au baptême, on leur a dit que cet enfant était aussi
l’enfant de Dieu. Il avait en lui la vie de
Dieu.
La vie,
c’est vivant. Ma vie de tous les jours je m’en occupe, je l’entretiens,
je la soigne, je la nourris, ainsi je la fais grandir.
Et ma vie
d’enfant de Dieu qu’est-ce que j’en fais? Comment la faire grandir? On
m’a dit aussi: Le baptême, c’est mon entrée dans l’Église. Église
domestique c’est à dire à la maison, avec mes parents. Église
communauté, c’est à dire en rassemblement, avec tous ceux et celles qui
se réunissent pour prier, pour écouter et pour célébrer. Les deux
Églises doivent veiller sur ma vie d’enfant de Dieu.
On a même
ajouté: Le baptême me fait en plus participer au Mystère Pascal.
Pâques est la célébration du jour où Jésus le Christ est ressuscité. Il
fut tué. Il est mort sur la croix, mais nous croyons depuis 2000 ans
qu’Il est toujours vivant. Il a triomphé de la mort. Sa résurrection est
le gage de la mienne. Si le Christ n’est pas ressuscité, dit Saint Paul,
nous croyons en vain.
Ma vie
d’enfant de Dieu que j’entretiens aujourd’hui est appelée à se
poursuivre au-delà même de l’événement de la mort. Comme Jésus a
triomphé de la mort, moi aussi je suis appelé à vivre toujours au-delà
de la mort. Voilà ma Pâques à moi.
Si je
crois que je suis déjà ressuscité parce que la vie de Dieu coule en moi,
je me dois alors d’être témoin de la résurrection et j’ai des chances de
vivre éternellement heureux. Si je n’y crois pas alors, je ne sais
pas!…Surprise.
Joyeuses Pâques à tous!
Unité pastorale Montréal-Nord |
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