Jeudi prochain nous célébrerons la fête de
l’Annonciation à Marie.
Ce oui de
la Vierge a changé le futur de l’humanité et de chaque personne.
Il a été
célébré dans la prière, l’iconographie et la littérature. Nous aussi
sommes constamment appelés à déployer son acceptation de la demande de
l’Archange Gabriel dans nos propres vies.
Il y a un
moment, si possible à identifier personnellement, qui nous a mis en lien
avec celui de Marie. Ce fut celui d’une vocation au mariage, la vie
consacrée, le sacerdoce ou le célibat.
Nous
avons à redire très souvent sinon chaque jour, notre acceptation à la
volonté de Dieu car suivre le chemin de l’Évangile n’est jamais facile.
Accepter
ce que Jésus a vécu et être présent à tous les moments de son éducation,
à Cana, dans sa vie publique et l’accompagner à la croix, redisent à la
fois l’amour d’une mère mais aussi l’engagement d’une croyante à assumer
son oui fondamental.
Le psaume
de la messe d’aujourd’hui invite à prier en disant donne nous, Seigneur,
un cœur nouveau ou crée en moi un cœur pur. C’est reprendre, en d’autres
mots, ce même oui.
Car pour
suivre le Seigneur il faut se transformer au niveau du cœur et tout
notre être. C’est le sens même de la conversion, se tourner vers Dieu,
proposée durant chaque Carême.
Cette
année la pandémie a pris, dans plusieurs cas, la place de toutes les
résolutions habituelles. Jeûner de vie normale, de relations avec nos
proches, d’activités appréciées et autres formes, invite à nous
retourner vers l’essentiel.
Nous
sommes en démarche de purification intérieure afin de vivre la mort et
résurrection à la suite du Seigneur.
Je demande
à l’Esprit, dans cette dernière étape du Carême, de nous accompagner
dans nos réponses.
Daniel
Gauvreau
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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