Du déconfinement
à la quarantaine! |
Nous
entreprenons une période importante dans notre expérience chrétienne,
celle du carême. C'est un moment comme pour refaire toutes nos mises au
point, secouer souvent une léthargie qui s'installe sournoisement en
nous et qui laisse place à de la médiocrité. Traditionnellement l'Église
propose quelques chemins pour stimuler notre cheminement spirituel.
A.
Prière
C'est
un heureux temps pour rependre certaines habitudes de prière dans les
formes qui nous conviennent le mieux: s'arrêter pour intérioriser le
texte de la Parole de Dieu du jour, se donner le temps du carême pour
faire une lecture de l'évangile de Saint Marc par petites doses d'une
dizaine de minutes par jour, se donner un petit moment de silence le
matin ou le soir pour donner un sens à sa journée et se donner un point
ou l'autre sur lequel on portera son attention durant la journée, etc...
B. Le
jeûne
Ce que le
jeûne apporte peut-être de deux natures complémentaires: une sorte de
contrôle sur notre consommation dans un contexte où il y a surabondance.
Un peu de restriction trouvera des bienfaits dans notre équilibre
humain. Mais, le jeûne peut être aussi une excellente occasion de se
solidariser avec tous ces hommes, femmes, enfants dans le monde qui
souffrent de malnutrition. Une prise de conscience de cette misère
humaine nous aidera à éviter le gaspillage et la surconsommation. Notre
chance de bien nous alimenter devrait susciter en nous des motifs
d'action de grâce. Il est proposé que le «mercredi des cendres» soit une
journée de jeûne et d'abstinence.
C. Le
partage
Tout ce
que j'ai dit précédemment n'aura du sens que si tout cela nous ouvre au
partage avec les autres soit dans mes disponibilités soit dans des dons
à des œuvres. Un organisme bien connu «Développement et Paix» a
développé au fil des années des instruments pour nous aider dans le
partage.
Voilà
autant de projets ou d'autres durant notre quarantaine!
Maurice
Comeau,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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