Les textes
de la Parole de Dieu d’aujourd’hui nous parlent de cris lancés vers le
Seigneur et de sa miséricorde.
Job, que
nous avons peu souvent l’occasion de méditer, nous rappelle certaines
dimensions de nos vies. Nous pourrions mettre d’autres mots, et le livre
au complet le fait, nous exprimerions des inquiétudes actuelles comme la
pandémie, l’itinérance, les divisions dans la société et les conflits
qui en découlent ainsi que des préoccupations spirituelles dans un monde
très sécularisé et de post chrétienté.
Des
questions importantes se poseront sur le remboursement des déficits
gouvernementaux par les prochaines générations, le futur de nos
communautés chrétiennes affectées par le manque de vocations à la vie
chrétienne, religieuses et sacerdotales, ainsi que les situations
financières.
Même si
l’extrait présenté ce dimanche ne comporte pas beaucoup d’ouverture le
livre de Job est plein de confiance et d’espérance.
En second
lieu des malades, dont la belle-mère de Simon, crient vers le Seigneur
pour obtenir une guérison physique mais aussi celle du corps.
C’est là
aussi une ouverture à l’espérance qui rejoint plusieurs de nos
préoccupations par exemple l’attente de la vaccination.
Le dernier
cri, dans l’Évangile de ce jour, est celui de personnes qui ont besoin
d’entendre la Bonne Nouvelle. Cela nous ressemble puisque nous portons
cette préoccupation dans la prière, la réflexion sur la Parole de Dieu,
les échanges spirituels entre nous et, de plus en plus souvent, sur les
sites internet qui alimentent notre démarche depuis bientôt un an.
À ces cris
nous pouvons ajouter tous ceux qui nous sont plus personnels, en nommant
des personnes et des situations, importantes pour nous.
Le refrain
du psaume invite à bénir notre Dieu qui guérit nos blessures. C’est une
façon d’exprimer la certitude de son amour.
Constamment des personnes, des communautés chrétiennes, et le peuple de
Dieu expriment leurs besoins, et préoccupations, au Seigneur.
C’est
l’importance de la prière de demande, et l’écoute, qui rejoint ce que
disait Samuel parle, Seigneur, ton serviteur écoute.
La
liturgie de ce dimanche invite, dans la prière, aux deux mouvements de
l’expression de cris vers le Seigneur et la certitude de sa réponse.
Daniel
Gauvreau
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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