Aujourd’hui comme
en ce temps-là… |
Trois mots inspirent ma
méditation sur l’Évangile de ce dimanche d’Avent: ENVOYÉ, TÉMOIN, et
DÉSERT.
Jean l’Évangéliste dit
de Jean le Baptiste qu’il est un homme ENVOYÉ par Dieu. Comme Luc le
signalera de l’Ange Gabriel dans la scène de l’Annonciation. Une manière
pour l’un et l’autre évangéliste de rappeler que l’initiative du salut
vient de Dieu. Jésus lui-même, envoyé du Père choisit les Douze pour les
envoyer prêcher et chasser les démons (Marc 3, 14) et à la fin de
l’Évangile de Matthieu, les Apôtres (dont le nom signifie envoyés)
partent pour l’évangélisation du monde entier jusqu’à la fin des temps.
Nous aussi, disciples de
Jésus du XXIè siècle, devons nous considérer comme ses
envoyés.
Envoyés pour être ses
TÉMOINS. Comme Jésus qui monte au ciel le demande aux Onze: « Vous serez
mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux
extrémités de la terre. » (Actes 1, 8) Nous aussi nous sommes appelés à
être témoins.
Et Jean le Baptiste
prêche dans le DÉSERT. Il est la voix qui y crie le message de
conversion. N’est-ce-pas qu’encore aujourd’hui le témoignage rendu à
Jésus, dans la parole, la proclamation des valeurs chrétiennes comme le
respect de la vie de la conception à la mort naturelle, ou encore le
caractère sacré de l’amour humain, parfois même le témoignage suprême du
martyre, semble souvent retentir dans le désert ?
Le monde est-il à
l’écoute du message de Jésus transmis par l’Église ou celui-ci
tombe-t-il dans le désert ou au contraire dans le bruit cacophonique des
opinions contradictoires que le monde d’aujourd’hui transmet ?
JÉSUS VIENT ENCORE. NOËL
QUI VIENT NOUS LE RAPPELLE. Nous sentons-nous APPELÉS à en être les
TÉMOINS même si nous avons l’impression parfois de parler dans le DÉSERT
?
Jean-Pierre
Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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