Une joie
à couper
le
souffle
À
travers
les
textes
du
Premier
Testament,
nous
pouvons
voir que
depuis
l’entrée
du
peuple
juif
dans la
Terre
Promise,
les
écrits
des
prophètes
annoncent
la venue
d’un
Messie.
Plus
encore,
certaines
prophéties
évoquent
d’avance
la
nature
de la
mission
du
Messie,
anticipent
même,
quoiqu’avec
obscurité,
sa mort
sur la
croix et
sa
résurrection
d’entre
les
morts.
Parmi
tous les
aspects
de la
vie de
Jésus,
c’est
surtout
sa
résurrection
qui nous
intéresse
en ce
jour de
Pâques.
À ce
propos,
saint
Paul dit
: « Si
le
Christ
n’est
pas
ressuscité,
vide
alors
est
notre
message,
vide
aussi
notre
foi. »
(1 Co
15, 14).
S’il
n’était
pas
ressuscité
et
n’était
pas
apparu à
diverses
reprises
à ses
disciples,
personne
n’aurait
cru en
ses
paroles.
On
aurait
fini par
le
considérer
vraiment
tel un
blasphémateur,
comme
les
autorités
juives
qui
l’ont
condamné.
De plus,
son
message
ne
serait
sans
doute
pas
arrivé
jusqu’à
nous et
n’aurait
aucune
influence
sur
notre
vie.
Mais il
est bel
et bien
ressuscité,
et sa
résurrection,
en plus
du fait
de
savoir
qu’il
est avec
nous
jusqu’à
la fin
du monde
» (Mt
28, 20),
est de
ces
nouvelles
qui
procurent
une joie
capable
de nous
couper
le
souffle.
Eh oui !
Après un
carême
peut-être
éprouvant,
nous
pouvons
être
heureux,
car
comme
l’a dit
l’apôtre
Paul : «
La
légère
tribulation
d’un
instant
nous
prépare,
jusqu'à
l’excès,
une
masse
éternelle
de
gloire.
» (2 Co
4, 17).
En ce
jour de
Pâques,
nous
pouvons
dire que
nous
sommes
arrivés
à
destination
et avons
droit à
notre
part de
joie.
Raison
de plus
pour
l’être :
nous
n’avons
pas vu
mais
nous
avons
cru (Jn
20,29).
Croire
en lui
est
l’effort
que
Jésus
nous
demande
continuellement
si nous
voulons
lui
tenir
compagnie,
sentir
sa
douce,
apaisante
et
rassurante
présence
dans
notre
vie.
Contrairement
à nous
qui
l’oublions
ou
l’ignorons,
lui est
toujours
là pour
nous,
toujours
à nos
cotés.
Croire
en lui
et lui
parler
dans la
prière,
c’est
posséder,
selon
les mots
de
sainte
Thérèse-de-l’Enfant-Jésus,
une «
richesse
royale
». Elle
est
offerte
à tout
le
monde, à
quiconque
fait
l’effort
et tend
la main
pour la
recevoir.
Nous
devons
nous
attacher
à la
lumière
provenant
du
Ressuscité,
vouloir
lui
rester
fidèle,
malgré
l’atmosphère
«
enténébrante
» de
l’existence
quotidienne
et tous
les
doutes
qui
peuvent
nous
assaillir.
En
faisant
ainsi,
nous
trouverons
de
belles
occasions
de faire
fructifier
notre
foi.
Cherchons
à vivre
de la
vie du
Ressuscité,
mettons-nous
à son
école.
Par
ailleurs,
dans
l’extrait
de
l’évangile
selon
saint
Jean,
nous
pouvons
constater
la
primauté
de
Simon-Pierre,
le rôle
de
premier
plan
qu’il
était
appelé à
jouer
parmi
les
siens et
tout le
respect
que ces
derniers
lui
vouaient.
Jean
arrive
au
tombeau
en
premier,
mais lui
cède la
place.
En plus
de
toujours
faire
partie
des
grandes
occasions
en
compagnie
des
apôtres
Jean et
Jacques,
comme à
la
Transfiguration,
il a été
lui-même
choisi
comme
chef des
apôtres
par
Jésus :
« Tu es
Pierre,
et sur
cette
pierre
je
bâtirai
mon
Église,
et les
portes
de
l’Hadès
ne
tiendront
pas
contre
elle. »
(Mt
16,18).
Prions
le
Seigneur
pour que
l’histoire
d’amour
entre
lui et
sa
création
non
seulement
se
perpétue,
mais
produise
des
fruits
toujours
nouveaux
et plus
surprenants,
car
c’est
bien ce
que nous
laisse
espérer
la
résurrection
du
Christ,
dans
laquelle
le monde
ancien
est
recréé.
Prions-le
également
pour
qu’il
affermisse
son
Église,
en
partie
faible
car
composée
d’êtres
humains,
mais en
partie
divine
en ce
que le
Christ
est son
fondateur,
sa tête
et sa
vie.
Sous la
conduite
du pape,
que
l’Église
continue
de
survivre
à toutes
les
épreuves,
et que
ses
souffrances
la
fécondent,
la
purifient,
la
fassent
briller
de
l’éclat
du
Ressuscité
dans le
monde.
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