Le Roi, c’est moi, le Roi c’est toi. Mtt 25,40

Un rappel à l’occasion de la fête du Christ-Roi.

Et le Roi leur fera cette réponse: En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères ou mes sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait.

Le mal des maux nous dit l’écrivain de la tour de Babel, c’est la personne sourde, refermée sur elle-même, inconsciente de la présence des autres autour d’elle et de la présence de Dieu en elle.

Et si par surcroît, toute personne doit vivre continuellement en présence des autres, par obligation, par nécessité, il faut à tout prix, le plus rapidement possible, la chose est urgente, lui faire réaliser ce qu’est l’autre, sa valeur, sa grandeur.

L’autre…mais	c’est moi… avec un autre visage,
	c’est moi… avec des lunettes,
	c’est moi… avec des cheveux plus longs ou plus blonds,
	c’est moi… avec d’autres habitudes,

	moi… avec un autre caractère,
	moi… venant d’un tout autre milieu social,
	moi… avec des problèmes différents, c’est tout.

C’est moi …à côté de moi, et à moi, j’y crois.

Car si c’est moi, je voudrais être bien traité,
je voudrais bien qu’on se préoccupe de moi,
je voudrais bien qu’on m’aide quand j’ai de la misère,
je voudrais bien qu’on ne me pile pas sur les pieds,
je voudrais bien qu’on me fasse une place dans la société,
je voudrais bien pouvoir vivre ma vie pleinement moi aussi.
Y a tout un tas de choses que je voudrais qu’on me laisse faire ou qu’on m’aide à faire à moi.
Si la personne sourde du début pouvait comprendre tout cela, il n’y aurait plus ces guerres,

Et souvenons-nous que le Roi avait dit :
Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez.
Moi c’est aussi Toi, Jésus le Christ-Roi.
Tout est là.

Jean Jacques Mireault, prêtre

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Unité pastorale Montréal-Nord