Beaucoup
d’entraîneurs dans le monde des sports servent régulièrement à leurs
joueurs la phrase titre de cet article. Des jeunes surtout qui
commencent leur apprentissage s’imaginent que ce sera facile de réussir.
Et pourtant, l’expérience leur apprendra bientôt qu’il n’en est pas
ainsi.
C’est un peu la même expérience qui vivent ceux et celles qui, séduits
par le Seigneur, acceptent de se mettre à sa suite. Après un temps
d’enthousiasme, ils en viennent à déchanter, particulièrement quand ils
se rendent compte que ce n’est pas tout le monde qui partage leur
sentiment.
Déjà Jérémie, longtemps
avant Jésus, l’avais éprouvé:
À longueur de journée,
je suis en butte à la raillerie, tout le monde se moque de moi.
Et quand Jésus annonce à
ceux qui ont mis leur espoir en lui qu’il va vers le rejet et la mort,
Pierre refuse une telle situation. Jésus va même jusqu’à le comparer au
Satan du récit des tentations qui voulait empêcher le Christ de vivre
pleinement sa mission.
Nous sommes en fin d’août, au moment de la reprise en Église de beaucoup
d’activités pastorales. Le fait d’être souvent minoritaires dans nos
milieux à partager la manière de penser et de vivre de Jésus nous amène
peut-être parfois à réagir comme Jérémie ou comme Pierre.
Suivre Jésus n’est pas
plus facile à faire au XXIè
siècle que lors
de sa présence physique sur terre. Mais c’est par le chemin du don de sa
vie que jésus rend nos vies éternelles.
« Celui qui perd sa vie
à cause de moi la gardera. »
Alors, bon courage et marchons à la suite de Jésus, quelles que soient
les difficultés du chemin.
Bonne année pastorale!
Jean-Pierre
Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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