Le
premier dimanche de l’Avent marque le début d’une nouvelle année
liturgique. Nous ignorons ce qu’elle sera au niveau social, médical
et évangélique. L’Évangile de Marc nous guidera dans notre démarche
de la rencontre du Seigneur et en préparation de Noël. Avent vient
du latin adventum qui signifie avènement.
Les
préparatifs, en vue de la fête, sont divers et tiennent compte de la
situation vécue avec la pandémie.
Pour
nous ce temps se veut avant tout un moment de réflexion et de
prière. Il fut une époque où, comme au Carême, le jeûne était
conseillé. Certains se rappelleront peut-être qu’il était interdit
de se marier durant l’Avent à moins d’une permission. C’est un temps
de pénitence pour libérer nos cœurs de tout ce qui n’est pas
l’attente de la venue du Christ.
L’évangile
d’aujourd’hui emploie à plusieurs reprises le mot veillez. La
comparaison avec celui qui arrive de voyage, alors que tout doit
être prêt, et qu’il n’y avait pas moyen de prévenir du moment du
retour, invite, nous le savons, à être disponible pour l’accueil du
Seigneur.
Cela
comportera, dans certains cas, le passage de la vie terrestre à
celle proche de Lui, c’est l’interprétation la plus courante, mais
nous sommes invités à la veille pour découvrir les moments de la
présence de l’Évangile.
Personne n’était prêt pour vivre la pandémie et pourtant le Seigneur
a quelque chose à nous dire. Ce qui est vrai pour cet événement
marquant le monde entier, l’est aussi pour des situations
personnelles autres.
Chaque
personne doit les identifier et être en état de veille. Ce n’est
jamais facile parce que très exigeant et oblige au dépassement.
C’est plus simple de se laisser porter par les acquis et les
habitudes. Combien de fois pensons nous que tout ce qui est proposé
de nouveau a été expérimenté et que c’est plus simple de faire comme
toujours.
L’Avent 2020 est un défi spirituel, dans notre monde sécularisé,
mais se vit à la suite de ceux vécus par Celui qui vient. Veillez.
Daniel Gauvreau,
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