Jésus connait l’opposition |
La scène relatée dans
l’Évangile de ce dimanche se situe lors de la dernière semaine de la vie
de Jésus, la Semaine Sainte. Après sa grande entrée à Jérusalem, Jésus
rencontre de l’opposition. Il chasse les vendeurs du temple et alors que
tout le peuple est suspendu à ses lèvres, les pharisiens et les scribes
veulent savoir par quelle autorité il agit ainsi. Mais Jésus refuse de
tomber dans le piège qui lui est tendu.
Viennent
alors les pharisiens qui veulent le prendre en défaut au sujet de
l’impôt à payer ou non à César. Jésus répond si habilement que, tout
étonnés, ses adversaires gardent le silence.
Arrivent ensuite les
sadducéens qui ne croient pas à la résurrection non mentionnée dans la
partie de l’Écriture en laquelle ils croient et qui inventent une
histoire invraisemblable pour piéger Jésus. Habilement celui-ci utilise
leur vénération pour leurs ancêtres Abraham, Isaac et Jacob qu’il
affirme présents auprès du Dieu Vivant pour affirmer la permanence de la
vie au-delà de la mort. Dans la suite de l’Évangile d’aujourd’hui, saint
Luc ajoute : ils n’osaient plus l’interroger.
Durant sa vie terrestre,
Jésus n’a donc pas suscité l’unanimité autour de sa personne et de son
message. Souvent même, ce sont les personnes en autorité qui se sont
senties dérangées par lui et lui ont été opposées.
Faut-il alors s’étonner
que depuis des siècles il continue d’en être ainsi ? L’Église a toujours
connu la persécution et les martyrs de tous pays et de tous âges ont
vécu l’expérience de Jésus, souvent même persécutés par des gens en
autorité. Mais selon l’adage ancien, le sang des martyrs est semence de
chrétiens. C’est là le chemin vers la Résurrection.
Jean-Pierre Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
|