La parabole du publicain
et du pharisien est tellement connue que nous pourrions possiblement la
réciter de mémoire. Elle est cependant toujours de grande actualité dans
notre démarche humaine autant que spirituelle.
L’égocentrisme, le désir
de se mettre en évidence ou le narcissisme ne sont pas des défauts
récents mais ils semblent être particulièrement virulents à notre
époque.
Nous venons de terminer
une campagne électorale et chaque parti a voulu nous montrer qu’il était
supérieur mais cela s’est répercuté dans la majorité des candidatures.
Nous retrouvons cela dans différentes situations de vie comme le paon
qui fait la roue pour se laisser admirer.
Le Seigneur nous parle
au contraire d’humilité vraie. C’est celle qui n‘exclue pas nos qualités
et nos réussites mais qui est capable de dire merci et d’accueillir les
autres.
Le
pharisien est probablement quelqu’un de très bien mais ses engagements
sont là pour sa glorification.
Nous ne sommes pas l’un
ou l’autre mais les deux avec des qualités et des limites.
L’invitation de
l’Évangile est aussi de reconnaître que les dons et charismes sont des
fruits de l’Esprit.
Notre prière et nos
engagements sont en fonction de rendre le monde meilleur et ainsi de
bâtir le Royaume.
L’une des dimensions du
message évangélique est d’être des porteurs de paix. C’est la première
béatitude et le Seigneur salue toujours les personnes, lors de ses
apparitions, en leur souhaitant la paix.
La salutation liturgique
des évêques est d’ailleurs ce souhait de paix, intérieure, dans nos
milieux et dans le monde.
Le refrain du psaume
invite à être dans la joie comme chercheurs de Dieu. Ce Dieu que nous
retrouvons dans l’humilité vraie et la joie profonde.
Il me semble que c’est
un message de la Parole de Dieu à mettre en application.
Daniel Gauvreau
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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