Réflexion de la semaine

 

Avec courage, il prit la route!

Il n'arrive pas souvent que les évangélistes nous présentent les états d'âmes de Jésus. Mais, ici, Luc nous présente Jésus qui prend avec courage la route qui le mène à Jérusalem parce qu'approchait ce temps où Jésus devait être enlevé.


Le texte grec pourrait dire ceci: « il durcit son visage pour se diriger vers Jérusalem. » Nous, nous pourrions dire il serra les dents pour se diriger vers Jérusalem où il allait mourir. Cette dernière étape s'annonce difficile à vivre et il faut prendre une décision courageuse pour être fidèle jusqu'au bout. Il a dû surmonter sa peur et faire appel à tout le courage d'homme qui l'habitait.

Cette petite phrase peut nous suggérer de prendre le temps d'exposer à Jésus nos difficultés actuelles: ça peut être un échec d'examen, une souffrance de solitude affective, un conflit dans sa vie de couple, une inquiétude professionnelle, une difficulté apparemment insurpassable, une maladie incurable, un deuil pénible. Etc...

Pourquoi, avec Jésus, ne nous durcirions-nous pas le visage pour faire face à ces défis et tenir coûte que coûte, en nous disant que le Seigneur est avec moi et que je ne céderai pas à la peur, mais je garderai courage. Toute vie chrétienne est une sorte de montée à Jérusalem.

Nous sommes tentés, nous aussi, par des solutions de panique! Pourtant le cœur de Dieu, révélé par Jésus, en est un de compassion, de patience et il intervient en respectant les délais, attendant le lent cheminement de la vérité dans le cœur des hommes.

Maurice Comeau, ptre

Unité pastorale Montréal-Nord