Tout le Carême invite à
porter un regard, toujours transformé par nos expériences de vie
spirituelle et humaine, sur Pâques et la Résurrection du Christ.
La rencontre du
Ressuscité donne un sens nouveau à l’existence et ouvre sur la vie en
plénitude.
Ce second dimanche de ce
temps liturgique présente Pierre, Jacques et Jean qui font, par
anticipation, la même vision du Christ dans ce que cela signifie du
cheminement proposé à chaque personne.
Jésus
rappelle, par la présence aussi de Moise et d’Élie, une unité de la vie
spirituelle. C’est l’Ancien Testament qui s’accomplit et le Nouveau qui
est en voie de se réaliser.
Cette fête est tellement
importante, célébrée liturgiquement le 6 août chaque année, est source
d’espérance et de foi.
Elle donne la certitude
de la vie éternelle. C’est important dans un monde qui recherche un sens
à la vie. Pour celles et ceux qui croient en toi Seigneur la vie n’est
pas détruite elle est transformée. Cette prière, souvent utilisée dans
la célébration des funérailles, s’actualise dans la Transfiguration en
attente de Pâques.
Un témoin, non de la
Transfiguration, mais de la certitude de l’Amour que notre regard
exprime, est Saint Joseph, dont la fête est le 19 mars.
La dévotion pour lui est
telle que, pendant longtemps, les garçons québécois portaient tous le
nom de Joseph dans leurs prénoms.
Joseph est le
protecteur, le guide et le soutien. Des milliers de personnes vont en
pèlerinage à l’Oratoire Saint Joseph. C’est le plus grand sanctuaire au
monde dédié à ce grand saint.
Cette année la liturgie
nous permet de lier, dans nos vies, ces deux moments de prière et de
porter un regard qui nous transforme sur le Christ et de demander à
Joseph de conduire à Jésus.
Daniel Gauvreau
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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