À Nazareth
où Jésus avait grandi et où il était connu comme le fils de Joseph, la
population présente à la synagogue où il avait pris la parole
s’attendait à ce que Jésus y fasse des gestes étonnants comme à
Capharnaüm. Mais il se contenta de prêcher et de définir sa mission.
Déçue, la foule voulut l’exclure de la ville. Mais Jésus continua son
chemin. (Luc 4, 30).
Plus
tard, dans la parabole des vignerons meurtriers, le Fils est jeté hors
de la vigne pour y être tué, annonçant ainsi le sort de Jésus rejeté
hors de Jérusalem pour sa sépulture. (Luc 20, 13)
Le premier
disciple à mourir pour sa foi en Jésus, Etienne, est lapidé hors de la
ville par des gens furieux de sa prédication. (Actes 7, 58) Ce sera le
départ de la conversion de saint Paul.
Le même
Paul, à Lystres où on l’avait d’abord vénéré à l’égal d’un dieu, sera
lui aussi lapidé hors de la ville et laissé pour mort avant de reprendre
la route (Actes 14, 19) Il finira par être martyr à Rome, sur la route
d’Ostie, où l’on érigera plus tard la basilique de Saint-Paul Hors les
Murs !
De Jésus,
d’Etienne, de Paul je retiens que souvent les envoyés de Dieu sont
rejetés par les gens que leur témoignage dérange mais que jamais la
Parole ne cessera de se faire entendre jusqu’à la fin des temps.
Une bonne
leçon d’espérance en ces temps difficiles !
Jean-Pierre Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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