Partageons la joie, c'est le temps |
Il me semble qu’il y a
des ordres qu’on ne peut quasiment pas entendre, des commandements
impossibles à recevoir à certaines heures.
Des impératifs comme: «
Réjouissez-vous », « Soyez dans la joie », sont de ceux-là.
Quand je suis de
mauvaise humeur, il n’y a pas un chrétien qui pourrait me faire sourire.
La joie, ça ne se commande pas.
Les mots sont pourtant
là, qui remplissent la liturgie du jour: joie, sérénité, fête, ovation,
allégresse, bonheur, salut, … ça nous suffit.
Ce qu’ils veulent dire,
ce qu’ils nous « commandent », c’est ceci: « Cherchez les
motifs de vous réjouir », car il y en a, et il y en a
beaucoup. Cherchez les raisons d’espérer. Le malheur, c’est qu’on refuse
de les regarder.
Ces motifs, quels
sont-ils?
-
Le Seigneur est
proche de nous, il est sur le point de nous revenir.
-
Le Seigneur écarte
nos accusateurs, c’est-à-dire ceux qui nous empoisonnent la vie.
-
Le Seigneur est en
toi, tu n’as plus à craindre d’être malheureux.
-
Il te renouvellera
par son amour; il t’aime toujours.
-
Supplie le ciel. Ça
te redonne la paix du cœur.
-
Interroge le Seigneur: Que devons-nous faire?
Il nous répond, Il
éclaire nos cœurs avec douceur, comme l’aurore chasse la nuit.
Quels sont mes raisons à
moi pour me réjouir? Il en a beaucoup. C’est par là, Seigneur, que tu
nous invites à la joie.
Louis Fecteau,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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