Le pape François ne me l’a évidemment pas confié,
mais je pense vraiment que l’Évangile de Luc (qui nous accompagnera en
cette nouvelle année liturgique) est son préféré. En y joignant le livre
des Actes des Apôtres qui le prolonge.
L’Évangile de Luc et les
actes des apôtres conduisent la Bonne Nouvelle jusqu’aux périphéries (un
mot cher à François) du monde d’alors.
Déjà Jésus que Luc
présente dans son Évangile rejoint ceux qui alors étaient considérés
comme éloignés des horizons habituels du judaïsme.
Les
bergers de Noël que leur travail tenait loin de la pratique culturelle,
le Bon Samaritain, le publicain priant au Temple, le samaritain le seul
des dix lépreux guéris qui revient rendre grâces, l’enfant prodigue, le
bon larron et tant d’autres pauvres, petits ou pécheurs mentionnés dans
l’œuvre de Luc.
Quant aux Actes des
Apôtres, ils nous présentent Pierre reconnaissant l’œuvre de l’Esprit
Saint chez les païens et Paul qui tout autour de la Méditerranée
évangélise des non juifs et termine sa mission à Rome, capitale de
l’empire païen.
Le pape François veut
une Église en sortie, une Église qui va vers les périphéries. Que la
méditation de l’Évangile de Luc cette année nous permette d’aller vers
tous les humains, spécialement vers ceux qu’on a tendance à négliger.
Jean-Pierre Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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