Un royaume pour tous.
Qui entrera? |
Au temps de Jésus, on
parlait régulièrement de la fin du monde, et les spéculations sur le
nombre des sauvés allaient bon train. Quand un de ses contemporains pose
à Jésus la question sur le nombre des élus, celui-ci reprend la parole
en quatre points.
1.
Dieu ne veut
rien dire du nombre des élus. Après tout, c’est son droit. Y répondre
entraînerait sûrement d’autres questions et sûrement des illusions.
Jésus nous fait comprendre que cette question est inutile. Supposons que
Jésus y réponde. Et puis après? Sommes-nous plus avancés? Demandons-nous
plutôt ce que nous faisons pour être sauvés. C’est la préoccupation
essentielle.
2.
Le salut ne
s’obtient pas pour des queues de prunes. Il faut travailler, le
chercher, en trouver la porte. Il dit qu’elle est étroite.
3.
On peut
prendre une porte pour la bonne, alors qu’elle ne l’est pas.
Mettons-nous en garde contre les illusions. « Nous avons mangé et bu
avec toi! Tu nous as enseigné! » disaient-ils. Ceux-là croient que c’est
suffisant. Ils se trompent.
4.
Parmi ceux
qu’on aurait jamais vus au nombre des élus, beaucoup entreront avec
nous. « Il y aura des derniers qui seront premiers ». Là-dessus, il faut
se détromper encore.
Ainsi donc, Jésus ne
saurait répondre à la question sur le nombre des élus, même s’il le
sait. Il a toujours fait appel à notre confiance en lui, à notre foi.
Mettons plutôt nos
énergies à passer par la porte étroite de la charité et de la foi.
Ceux qui s’y engagent
sont sûrs d’être sauvés.
Louis Fecteau,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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