« Si je parviens à toucher seulement
son vêtement. »
(Marc 5, 21-43) |
Les deux miracles
relatés dans l’Évangile d’aujourd’hui ont un point en commun.
Ils nous disent
l’importance de la communication entre les personnes, l’importance de la
rencontre, l’importance même du toucher. C’est vrai pour les humains
entre eux. C’est aussi vrai pour la relation entre les humains et leur
Dieu.
Les deux demandes sont
accompagnées d’une certitude absolue reliée à la foi et la confiance
totale envers celui à qui est adressée la demande.
« Ma petite fille est à
toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et
qu’elle vive. »
«
Si je parviens seulement à toucher son vêtement je serai sauvée. »
Certitude absolue de voir réaliser sa demande et en même temps,
condition essentielle pour qu’elle soit réalisée.
Les deux miracles sont
relatés dans un même extrait de l’Évangile de St Marc et ils ont un
message certain à nous communiquer. Il est important de croire que
toutes les demandes adressées au Seigneur sont entendues. Il est
toujours prêt à les exaucer. Le texte de l’évangile est clair et ne
laisse subsister aucun doute sur la confiance absolue de celui et de
celle qui demande.
« Viens lui imposer les
mains pour qu’elle soit sauvée. »
« Si je parviens
seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Aucun doute. Pour les
personnes qui sont là au temps de Jésus, ça va assez bien et tout semble
facile. Jésus passe. Jésus est là en personne. Jésus écoute. Jésus
comprend. Jésus guérit. Tout semble tellement simple.
Mais aujourd’hui, que
devons-nous faire? Les mêmes conditions sont requises. Avoir la même
foi, la même conviction, la même certitude absolue. Et s’approcher du
Seigneur pour Lui permettre de nous imposer les mains ou s’approcher
assez de Lui pour toucher la frange de son vêtement.
Notre foi est-elle assez
grande pour nous permettre de réaliser que nous pouvons toucher plus que
la frange de son vêtement puisque à chaque eucharistie nous touchons le
corps du Christ lui-même.
Ma foi est-elle assez
grande dans ces moments-là pour Lui demander avec une confiance absolue
et sans hésitation ce qui serait bien pour moi selon sa volonté.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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