Le troisième dimanche de l’Avent est, l’un
des deux de l’année liturgique, identifié comme dimanche de la joie.
Certains se rappelleront sans doute des vêtements liturgiques roses
portés à cette occasion.
Paul nous invite à être constamment dans la
joie et à rendre grâce. Les sources de joie sont multiples dans la
Parole de Dieu présentée aujourd’hui.
Isaïe
redit que l’esprit du Seigneur est sur lui pour une mission
d’évangélisation qui consiste à annoncer la Bonne Nouvelle, à guérir des
cœurs brisés et d’autres liens à créer. Cela lui permet de d’affirmer
qu’il tressaille de joie.
Dans ces jours qui préparent la fête de
Noel, en regardant notre année, c’est une invitation à identifier nos
sources personnelles de joie.
Il y a probablement eu, dans toutes nos
vies, des moments plus difficiles, des sources d’inquiétude et des
deuils de toutes sortes, vécus durant ces derniers mois.
Paul et Isaïe ont connu les mêmes situations
mais ils ont mis leur foi dans le Christ, se sont unis à Lui, ont gardés
la joie profonde de se savoir aimés et, sans négliger le présent, été
capables de vivre l’espérance de la vie éternelle en harmonie avec notre
Dieu ainsi que nos ancêtres dans la foi.
La source de joie de Jean Baptiste est de
rendre témoignage à la Lumière. Il se sait surveiller par les agents
d’Hérode et mourra pour être fidèle à la vérité et à Celui qui
l’apporte.
Il aurait été facile pour lui, et glorifiant
humainement, de se proclamer le Messie comme plusieurs l’invitaient à le
faire.
Sa joie profonde venait de son union avec le
Christ et de sa certitude que la joie véritable dépasse les
satisfactions immédiates de la vie.
Cette réalité, sous d’autres modalités, est
aussi la nôtre. Nous devons être fidèles aux valeurs évangéliques dans
une société qui semble être souvent indifférente à la spiritualité vécue
en Église.
Soyons donc dans la joie véritable apportée
par Celui qui vient dans notre monde. L’Emmanuel est parmi nous.
Daniel Gauvreau
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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