Suivre le Christ, c'est dur |
Jusqu’ici Jésus a parlé
du Royaume avec beaucoup d’enthousiasme. Il a fait des miracles
éclatants, et donné des enseignements sur lesquels à peu près tous
étaient d’accord.
On accueille bien celui
qui est en harmonie avec nos idées. Mais à partir d’aujourd’hui, Jésus
amorce toute la question de la souffrance dans la vie, les renoncements
à faire, les croix à porter.
« Il
lui faut partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup, mourir, puis
ressusciter. »
C’est le drame du
disciple, qui jusqu’ici, a vécu les emballements du débutant et qui
rencontre maintenant l’épreuve et les déceptions, et même les échecs.
Ce disciple s’est-il
trompé? S’est-il montré naïf? Il avait mis tous ses espoirs dans le
Seigneur et voici que le Seigneur le déçoit. Il ne répond plus à ses
attentes. Que fait-il de ses belles promesses?
On est alors tenté de
l’abandonner. On se rebelle comme fait Pierre: « Cela ne t’arrivera
pas ».
La réplique donnée par
Jésus n’est pas verbale. Lui-même mourra sur la croix et « va venir avec
ses anges dans la gloire du Père ».
Dans l’épreuve, la
source de notre courage, c’est le Christ.
Et le chemin qu’il a
pris vers la résurrection.
Louis Fecteau,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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