La foi nous amène à ce fameux Thomas,
incrédule légendaire.
Il fut pendant une semaine à résister
au témoignage de ses amis, qui lui répétaient que
Jésus était ressuscité. Il voulait des preuves.
On demande des preuves.
On veut une certitude scientifique.
On exige des raisons.
C’est bien normal dans nos relations
humaines qu’on veuille voir, qu’on veuille toucher,
pour nous rassurer, comme Thomas.
Cependant, de tous les disciples,
seul Thomas n’est pas heureux.
Les autres sont tous remplis de joie.
Évidemment, ils ont vu le Seigneur et ils ont raison
d’être heureux.
Mais Jésus pense à nous et à tous
ceux qui n’auront jamais eu la chance de le voir.
Et il veut que la joie de sa
résurrection nous envahisse nous aussi.
« Heureux ceux qui croient sans avoir
vu. »
Qu’est-ce que j’attends pour me
rappeler sa résurrection, la grande merveille de sa
résurrection?
Je peux m’en réjouir beaucoup, même
si je ne l’ai pas vue.
Que je reprenne les récits de Jésus
après sa résurrection. Pas nécessaire de voir pour
se réjouir.
Ceux qui croient sans avoir vu
peuvent partager une très grande joie.
Louis Fecteau,
prêtre