Aimer est
possiblement le mot le plus employé dans toutes les langues. Il est
doux à entendre et vient donner sens à ce que nous vivons.
Nous pouvons aussi
le décliner sous les thèmes d’amitié, de fraternité, d’affection et
de charité selon le cœur de Dieu.
Cette
réalité de l’amour est malheureusement parfois galvaudée et n’a plus
le sens du don profond fait à l’autre ainsi que de l’accueil de
celui qui nous offre ce qui est le plus important pour elle ou lui.
L’amour est à
l’image de Dieu. Comme nous le savons c’est le grand commandement
qui transforme nos vies.
L’évangile
d’aujourd’hui nous redit que Dieu nous aime le premier. Nous sommes
à son image et ce sentiment, engagement et don de soi, est le signe
de notre appartenance comme chrétiens.
Aimez-vous les uns
les autres comme je vous ai aimés nous dit le texte de l’évangile de
Jean. Le comme est important puisqu’il qualifie l’amour qui ne peut
s’exprimer n’importe comment.
L’expression de
l’amour prend plusieurs formes comme époux, parents, religieux,
prêtres aussi bien que dans le célibat ou le veuvage.
Le texte du jugement
dernier dans l’évangile de Mathieu nous propose des pistes concrètes
pour vivre cet amour comme nourrir, accueillir, visiter les
personnes seules, partager, soigner les personnes fragilisées et
nous pourrions ajouter d’autres activités comme éduquer.
Nous sommes alors
reconnus comme chrétiens même si, pour plusieurs personnes, il ne
semble pas toujours y avoir de liens entre notre appartenance au
Christ, suite au baptême, la prière et ces gestes posés au
quotidien.
Ce dimanche est donc
une occasion privilégiée de resituer, si nécessaire, notre façon
d’aimer.
Daniel Gauvreau,
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