Réflexion de la semaine

 

La confiance de Dieu en nous
« Seigneur,
laisse-le encore cette année »

(Luc 13, 1-9)

Dieu est patient, mais le temps presse.

Toute personne doit se convertir, se tourner vers Dieu.

« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. »

Dieu est impatient de voir tous ses enfants réunis autour de Lui. Il nous a donné la vie pour que nous en profitions au maximum.

La vie de l'être humain est sa vie, elle est bonne et elle est belle. Elle a une valeur incontestable au-dessus de celles de tous les êtres créés par Lui. L'être humain est intelligent, il est inventif, il est lui-même créateur. Il est à l’image de Dieu.

Mais trop souvent il met ses talents au service du mal. Il se blesse lui-même et il blesse ses frères et ses sœurs alors qu'il devrait tout faire pour les aimer. Pour les aider. Il provoque à ce moment-là, la patience de Dieu. Il le rend impatient et Celui-ci le met en garde comme un bon papa qui dit à son enfant: « Ne touche pas, tu risque de te brûler les doigts. »

« Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. »

Comme un bon papa, si son enfant se blesse, Dieu s'empresse de lui tendre la main, de panser ses plaies, de le prendre sur son cœur, de l'embrasser et de souffrir avec lui. Même s'il recommence sept fois ou soixante dix fois sept fois, Dieu l'attendra toujours et sera toujours prêt à lui pardonner jusqu'à ce que celui-ci ait compris que sa meilleure place est auprès de Dieu car il est fait à son image. L’être humain se doit de devenir ce que Dieu l’a fait, son enfant, son image.

Dieu seul peut combler la soif d'amour et de tendresse de ses enfants. La patience de Dieu est infinie. Son seul désir est que ses enfants comprennent et qu'ils se retrouvent tous auprès de Lui.

« Je ne veux pas que vous périssiez, je veux que vous compreniez. »

Changez, ça presse, et vous serez heureux, nous le serons ensemble.

Vous et Moi. Dieu et moi.

La conversion du cœur est souvent le seul chemin vers la réconciliation,

et la réconciliation est le seul chemin vers la paix.

Répondons à la main de Dieu tendue vers nous.

Jean Jacques Mireault, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord