« Il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Écritures. »
(Luc 24,35-48) |
Il conclut: « C’est bien
ce qui était annoncé par l’Écriture: les souffrances du Messie, sa
Résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion
proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en
commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. »
Le
Bonheur, le vrai; la Paix, la vraie; la Joie, la vraie, ne se trouvent
pas ailleurs que là. Dans l’intelligence des Écritures. Il ne faut donc
pas s’étonner si ce n’est pas monnaie courante. Il ne faut pas s’étonner
si tout le monde court après le bonheur et bien peu nombreux sont ceux
ou celles qui l’atteignent. On cherche partout sauf là.
Quelle est votre recette
de bonheur? Où cherchez-vous le bonheur? Répondez à cette question et
vous découvrirez aussitôt les raisons pour lesquelles le bonheur vous
échappe tout le temps. Vous pensez l’avoir trouvé dans l’amour et tout
d’un coup l’amour s’affadit, l’amour n’est plus là et le bonheur
s’enfuit avec. Vous pensez l’avoir trouvé dans l’argent, la sécurité, le
confort. Et tout d’un coup l’argent vous échappe, le confort que
pourrait vous procurer tel ou tel bien n’est pas à votre portée, la
sécurité n’est pas garantie. Et voilà l’inquiétude, et voilà le trouble
et le bonheur disparaît.
Vous pensiez l’avoir
trouvé dans la famille. Et voilà qu’un enfant est malade, qu’un enfant
est ingrat, qu’un enfant meurt. Et avec lui une part importante du
bonheur s’évanouit. Et alors vous posez des questions à Dieu. Pourquoi
nous as-tu faits pour le bonheur si nous ne pouvons jamais l’atteindre?
« Je pensais que vous
comprendriez plus vite »,
dit Dieu. « Mon Fils a
donné sa vie pour que vous compreniez. » « Les souffrances du Messie, sa
Résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion
proclamée pour le pardon des péchés. Voilà où se trouve la clé du
bonheur, de la paix et de la joie. Tant que vous allez chercher ailleurs
vous ne trouverez pas. Le bonheur, la paix et la joie sont là où se
trouve Dieu. Ils sont dans une conversion, dans un retour vers Dieu.
Nous sommes enfants de
Dieu et c’est seulement quand nous vivrons totalement de la vie de Dieu
que nous atteindrons le bonheur total. En attendant nous devons tendre
vers ce bonheur de toutes nos forces, même si nous savons qu’il est hors
de notre portée. Y tendre c’est déjà y être.
Charles de Foucault
disait: « Quand on a Dieu, rien ne manque ». Si tant de choses
nous manquent pour faire notre bonheur, c’est peut-être qu’en premier
lieu Dieu nous manque.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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