L'histoire du tombeau
vide fait recommencer à ses débuts l'histoire de notre foi.
Les soldats ont été
sûrement les premiers à voir le tombeau vide. Pour eux c'est un
embêtement de plus. On ne sait ce qu'ils sont devenus au moment même.
Parmi les amis, c'est
Marie et d'autres femmes qui, les premières, ont vu le tombeau vide.
Pour elles aussi c'est un embêtement de plus. Elles perdent la face une
fois encore. Le tombeau est vide. On a volé Jésus!
Les
autres amis sont tout de suite prévenus. Pierre et Jean sursautent. Les
deux courent. Pierre court moins fort, comme quelqu'un qui a un peu la
foi, mais pas trop... Jean court très vite. Sa foi lui donne des ailes.
Lui aussi trouve le
tombeau vide. Mais lui, « il vit et il crut ». Qu'est‐ce qu'il a vu? Il
a vu des linges à terre, d'accord, mais surtout le linceul, « le suaire
qui avait recouvert sa tête, bien roulé, à part ». Une délicate
attention du Seigneur. Ça lui suffit. Un voleur de tombeau ne fait pas
ça, surtout s'il a des policiers sur les talons.
Ainsi celui qui grandit
dans la foi devient très sensible aux signes que Dieu lui fait. Il n'en
manque aucun. Le vrai croyant y trouve une très grande joie.
Abraham est notre père
dans la foi en un Dieu unique.
L'apôtre Jean est notre
père dans la foi en Jésus Fils de Dieu.
Comme Jean, restons
sensibles aux délicates attentions de Jésus.
Il est ressuscité, il
est vivant et il est toujours présent au milieu de nous. Regardons les
signes. Il nous faut les voir pour croire, et pour retrouver notre joie.
Louis Fecteau,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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