« Nous avons vu se lever son étoile
et nous sommes venus nous prosterner devant Lui »
(Matt 2, 1-12) |
Les mages, c’est
magique. Gaspar, Melchior, Balthasar. Ils étaient des chercheurs.
La condition première
pour être chercheurs, c’est d’être capable de s’émerveiller.
Je cherche, je cherche
et je ne trouve pas. Je recherche et j’entrevois une lumière. Une étoile
qui ne fait que scintiller au loin, ou peut-être au dedans. Tout de
suite je m’étonne. Je m’émerveille et je continue à fouiller. Fouiller
l’univers, fouiller le ciel, fouiller le monde jusqu’à l’épuisement du
voyage, jusqu’à l’arrivée à Bethléem.
Jusqu’à l’arrivée à
l’enfant-Dieu à qui on offre l’or, l’encens et la myrrhe.
Je
cherche, je cherche et je ne trouve pas. Je recherche et j’entrevois une
lumière, une petite flamme au dedans de moi. Tout de suite je m’étonne,
je m’émerveille et je continue de fouiller. Fouiller ma vie, fouiller
mon dedans jusqu’à la source, jusqu’au fond de moi, pour y découvrir une
présence, une vie plus belle que ma vie elle-même, la présence de
l’Esprit en moi, la présence de Dieu dans mon Bethléem à moi. Alors je
puis lui offrir l’or de la richesse qu’il a mise en moi, l’encens de mes
prières toujours possibles en moi, la myrrhe de ma consolation que je
destine à l’Autre en moi et à tous les autres en dehors de moi. Avec les
mages je découvre Dieu, dans un enfant, dans une crèche, dans la
pauvreté totale.
Dieu est là, dans
l’enfant, dans sa fragilité, dans sa pauvreté. Dieu sera là dans
l’humiliation sur la croix, dans la souffrance de tout être humain. Si
je le cherche ailleurs, je risque de ne jamais le trouver.
Je continue donc à
chercher comme les mages, si je persévère, je finirai par le rencontrer
et je lui ferai une place importante dans ma vie.
Bonne chance.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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