«Réjouissez-vous.»
C’est ce que veut dire le verbe latin GAUDETE qui a donné son nom au
troisième dimanche de l’Avent.
La couleur ROSE des
vêtements liturgiques a elle aussi la même signification de JOIE.
C’est
le même verbe que saint Paul utilise dans la lecture de ce jour.
«Soyez toujours dans la joie.»
C’est aussi le même
verbe qu’emploie l’archange Gabriel à l’égard de Marie à l’Annonciation.
«Réjouis-toi, Marie, le Seigneur est avec toi.»
C’est là beaucoup
plus qu’un banal «Je te salue.» Car le vrai motif de la joie, c’est
justement la présence du Seigneur.
A-t-on remarqué que
c’est par ce même verbe latin que saint Jean XXIII inaugurait le Concile
Vatican II le 11 octobre 1962: «Gaudet Mater Ecclesia.» (La Mère Église
se réjouit).
Jean le Baptiste
dans la section d’Évangile proclamée aujourd’hui est envoyé par Dieu
pour être témoin de la Lumière qui luit dans les ténèbres.
À notre tour de
reprendre sa mission dans un monde où souvent les ténèbres semblent
dominer et où la joie la plus profonde manque à bien des gens.
Notre Église
(universelle, diocésaine, paroissiale) est-elle vraiment annonciatrice
de joie pour notre monde?
Le pape François a
écrit l’an dernier une exhortation apostolique dont le titre LA JOIE DE
L’ÉVANGILE est tout un programme pour nous.
Puisse le temps de
Noël être vraiment temps de JOIE! Ne dit-on pas justement JOYEUX NOËL!
Jean-Pierre
Camerlain,
ptre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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