« Moi, je suis venu pour que mes enfants aient la vie, pour
qu'ils l'aient en abondance.
(Jean
10, 1-10) |
Jésus parlait ainsi aux
pharisiens. Nous parle-t-il autrement aujourd'hui. Il tente de nous
faire comprendre son amour et son attachement à chacun d'entre nous
individuellement en parlant du vrai pasteur attaché à ses brebis qui les
connaît toutes et chacune par leur nom. « Il
les appelle chacune par leur nom et il les fait sortir. Il marche à leur
tête et elles le suivent car elles reconnaissent sa voix. »
Il
est venu prendre le chemin des hommes. Saint Paul ajoute: « C'est bien à
cela que vous avez été appelés, puisque le Christ lui-même a souffert
pour vous et vous a laissé son exemple pour que vous suiviez ses traces.
Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la croix afin que
nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la justice: c'est par
ses blessures que nous avons été guéris. »
Ainsi Jésus a pu dire
comme pasteur et comme berger des brebis qu'il ne s'est pas contenté de
les suivre, de leur indiquer le chemin à suivre. Il a lui-même pris ce
chemin. Il l'a parcouru comme chacun et chacune sont invités à le faire.
Il n'a pas dédaigné de prendre chair et d'épouser toutes les
conséquences de cette situation. Il n'a pas fait semblant de venir parmi
nous. Il a marché avec nous, il a ri avec nous, il a pleuré avec nous,
il a souffert et il est mort comme nous. Il a pris la tête, il ne s'est
pas contenté de suivre le troupeau, il a été celui qui l'a conduit et
qui continue de le conduire.
Il a dit un jour au
jeune homme riche: « Viens et suis-moi. » Nous savons que
celui-ci l'a trouvé un peu trop exigeant. Il est parti tout triste.
Jésus aussi fut triste ce jour-là. Mais il a quand même continué à
appeler. Il continue toujours à appeler et il continuera toujours. Mais
nous savons qu'il ne se contente pas d'appeler, Il prend la tête du
troupeau. Il a aimé le premier et cela jusqu'à la mort.
« Moi je suis venu
pour qu'ils aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance. »
Pas une vie
mièvre et sans but mais une vie remplie de chaleur, d'amour et de don
pour qu'un jour les autres comprennent que c'est la seule façon d'être
heureux. Donner sa vie.
Donner sa vie à la suite
de Jésus, c'est le gage du bonheur promis. La vie en abondance, c’est
aussi ça la vie, pas « la vie des Bougon », pas une « petite vie », mais
la vraie vie, celle qui a du sens, celle qui vaut la peine d'être vécue.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Le Pape François aux
jeunes: « Ne vous laissez pas voler votre espérance. »
« N’acclamez pas le Pape
François, mais Jésus. »
Unité pastorale Montréal-Nord |
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