Sa résurrection est le gage de la mienne. Quelle affaire!
La mort sur la croix semblait un point final, mais voilà que trois jours
après il est ressuscité.
Saint Paul affirmait haut et court :
« Si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine.
»
Est-il encore possible après 2000 ans de christianisme de
nier le fait de la résurrection de Jésus?
Est-il possible que ces 2000 ans de vie de l’Église,
soient attribuables à l’unique effort humain et non à la présence de
Dieu?
Une question de foi:
Même si nous sommes en face d’une question de foi et non
d’une vérité scientifique vérifiable comme deux et deux font quatre, il
nous faut quand même admettre un certain aveuglement pour arriver à nier
un fait qui a traversé 2000 ans d’histoire avec ses hauts et ses bas
pour nous rejoindre chez nous, aujourd’hui.
Portée par l’Église:
Bien sûr que cette vérité a toujours été portée par une
Institution qu’on appelle l’Église, et qu’on n’aime pas les
institutions. Bien sûr que cette Église a eu ses faiblesses puisqu’elle
est humaine. L’année jubilaire a même poussé le pape Jean Paul II à
demander pardon pour les fautes des enfants de l’Église à travers les
siècles.
Il ne faut pas nier qu’elle a eu ses grandeurs parce
qu’elle est divine. Elle a toujours été et elle sera toujours porteuse
du Corps du Christ. Corps du Christ qui est né, qui a vécu, qui a
souffert, qui est mort et qui est ressuscité.
Corps du Christ, vivant dans chacun de ses membres, en
chacun d’entre nous.
Célébrer Pâques, c’est célébrer la Résurrection.
La vie de Jésus ressuscité après les souffrances et la
mort sur la croix.
La vie de tout être humain qui se reconnaît enfant de
Dieu qui, à la suite de Jésus souffre et meurt mais est aussi appelé à
vivre toujours.
Célébrer la Résurrection, c’est célébrer la vie au delà
de la mort.
Toute vie sur la terre
doit finir, mais grâce à Jésus nous savons maintenant que toute vie peut
se poursuivre éternellement.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Paroles du Pape François: « Le Seigneur ne se lasse
jamais de pardonner, c’est nous qui nous lassons de lui demander pardon.
»
Unité pastorale Montréal-Nord |
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