Le témoignage
de Jean Baptiste |
« Je ne le connaissais
pas » dit deux fois Jean Baptiste en parlant de Jésus qui était pourtant
son cousin. Pour connaître Jésus, il faut dépasser les apparences.
C’est à la lumière de la
résurrection que Jésus nous est présenté aujourd’hui. C’est avec les
yeux de la foi qu’il faut comprendre ce que Jean Baptiste proclame au
sujet de Jésus.
«L’Agneau de Dieu qui enlève le péché du
monde»
C’est
l’agneau immolé dont le sang sur les portes a sauvé les hébreux de la
mort avant leur libération de l’esclavage en Égypte et leur passage à
travers la mer Rouge.
L’Agneau de Dieu, c’est
le Sauveur qui nous libère du mal et du péché, de notre incapacité à
vivre pleinement selon les appels du Seigneur.
«Avant moi, il était»
Jésus est né six mois
après Jean Baptiste. Comme homme, Jésus est venu d’abord «derrière» Jean
et a même été son disciple. Mais en réalité, «il était avant» Jean.
Sa naissance selon la
chair est l’image d’une autre naissance depuis toute éternité : «Il est
Dieu, né de Dieu, né du Père avant tous les siècles.» Voilà notre foi.
«Celui qui baptise dans l’Esprit Saint»
En Jésus, nous sommes
plongés dans la vie même de Dieu, nous devenons le peuple saint nous a
rappelé saint Paul.
Croyons-nous que Jésus
nous entraîne dans une communion intime avec Dieu ? C’est ce à quoi nous
dirons «amen» tout à l’heure quand nous entendrons Jean nous redire :
«Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.» Que notre
communion soit une rencontre personnelle avec le Christ. Qu’elle nous
soutienne dans nos efforts pour témoigner aussi de notre foi en Jésus
Christ.
Yves Chamberland,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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