« Pardonne-nous nos
offenses comme nous pardonnons… » Si Jésus a inscrit la
demande
de pardon dans le Notre Père, c’est qu’il a bien dû se douter que nous
aurions du mal à pardonner. L’évangile d’aujourd’hui nous rappelle que
Dieu est amour et pardon. Nous en avons bien besoin dans un monde où la
vengeance et la punition menacent la réhabilitation des personnes
délinquantes.
Le pharisien
et la pécheresse
Jésus est reçu à manger
par un pharisien, un homme juste qui respecte les lois et les
commandements scrupuleusement. Il suit les règles de l’hospitalité mais
ne démontre pas vraiment une relation chaleureuse avec Jésus. La
pécheresse, elle, pleure et essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux.
À cause de son grand amour, elle est pardonnée.
Dieu et nous
Notre Dieu est amour et
pardon. C’est ainsi que Jésus nous le décrit. Pour lui, nous sommes
toujours ses enfants bien aimés. Peu importe si nous nous éloignons de
lui ou quelle bêtise pouvons-nous faire. Dieu a pardonné au roi David,
Jésus est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Plus nous aimons Dieu,
plus nous avons conscience que nous avons à nous convertir. Notre amour
de Dieu nous fait aller plus loin que la stricte observance de ses
commandements. Nous serons toujours en dette d’amour avec Dieu.
Heureusement, Dieu nous aime. Plus nous nous savons aimés de lui, plus
nous arrivons à aimer et à pardonner comme lui.
En cette fête des pères,
confions-nous à notre Père du ciel, à son amour, à son pardon.
Yves Chamberland
Unité pastorale Montréal-Nord |
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