Réflexion de la semaine

 

« Que l’homme
ne sépare pas ce
que Dieu a uni. »

Le désir de Dieu, c’est le bonheur de ses enfants. Il ne peut en être autrement

Puisqu’ Il est Amour, Ses enfants, Dieu les a faits homme et femme.

Il les a faits ainsi, pour que se perpétue la race humaine. Pour que la vie continue, il faut l’homme et la femme.

Chaque être humain sera toujours le fruit de la participation d’un homme et d’une femme. Même les avancements de la science ne pourront faire qu’il en soit autrement. Pour qu’un être humain naisse il faudra toujours une cellule mâle et une cellule femelle. Qu’on veuille cloner ou reproduire normalement, il faut les deux.

Dieu l’a voulu ainsi et Il a dit que cela était bon. Bon pour le développement de la personne humaine, bon pour ses enfants.

Unis pour donner la vie, l’homme et la femme doivent rester unis pour protéger la vie, pour faire grandir la vie jusqu’à ce que celle-ci puisse à son tour donner la vie.

Voilà comment Dieu nous a fait. Et voilà pourquoi Dieu ne veut pas que l’on sépare ce qui doit rester uni.

Heureux sont-ils, heureuses sont-elles ceux et celles qui réussissent à réaliser dans leur vie cette aventure selon la volonté de Dieu. Les noces d’argent, les noces d’or, les noces de diamant, réjouissent toujours les jubilaires et les invités.

Nous sommes bien obligés de constater aujourd’hui qu’il est devenu difficile pour plusieurs de réaliser ce rêve. Personne n’a jamais dit que ce serait facile.

Donner la vie, protéger la vie, faire grandir la vie. Autant de défis que les êtres humains sont appelés à relever. La seule façon de comprendre et d’accepter de relever ce défi, c’est de toujours se mettre à la place de la victime, à la place de celui ou celle qui est obligé de subir les conséquences de toutes ces séparations de toutes ces querelles, de toutes ce souffrances.

Tant qu’on ne prendra pas conscience de la responsabilité qui incombe à tout être humain et qu’on ne voudra vivre que des avantages que la vie peut nous apporter on n’arrivera pas à accepter de relever les défis que la vie nous impose.

Il nous faut découvrir la joie du don. Même si souvent le don est exigeant, lui seul peut nous apporter une joie et une paix véritable.

Jean Jacques Mireault, prêtre


     Unité pastorale Montréal-Nord