« Que l’homme
ne sépare pas ce
que Dieu a uni. » |
Le
désir de Dieu, c’est le bonheur de ses enfants. Il ne peut en être
autrement
Puisqu’ Il est Amour,
Ses enfants, Dieu les a faits homme et femme.
Il
les a faits ainsi, pour que se perpétue la race humaine. Pour que la vie
continue, il faut l’homme et la femme.
Chaque être humain sera
toujours le fruit de la participation d’un homme et d’une femme. Même
les avancements de la science ne pourront faire qu’il en soit autrement.
Pour qu’un être humain naisse il faudra toujours une cellule mâle et une
cellule femelle. Qu’on veuille cloner ou reproduire normalement, il faut
les deux.
Dieu l’a voulu ainsi et
Il a dit que cela était bon. Bon pour le développement de la personne
humaine, bon pour ses enfants.
Unis pour donner la vie,
l’homme et la femme doivent rester unis pour protéger la vie, pour faire
grandir la vie jusqu’à ce que celle-ci puisse à son tour donner la vie.
Voilà comment Dieu nous
a fait. Et voilà pourquoi Dieu ne veut pas que l’on sépare ce qui doit
rester uni.
Heureux sont-ils,
heureuses sont-elles ceux et celles qui réussissent à réaliser dans leur
vie cette aventure selon la volonté de Dieu. Les noces d’argent, les
noces d’or, les noces de diamant, réjouissent toujours les jubilaires et
les invités.
Nous sommes bien obligés
de constater aujourd’hui qu’il est devenu difficile pour plusieurs de
réaliser ce rêve. Personne n’a jamais dit que ce serait facile.
Donner la vie, protéger
la vie, faire grandir la vie. Autant de défis que les êtres humains sont
appelés à relever. La seule façon de comprendre et d’accepter de relever
ce défi, c’est de toujours se mettre à la place de la victime, à la
place de celui ou celle qui est obligé de subir les conséquences de
toutes ces séparations de toutes ces querelles, de toutes ce
souffrances.
Tant qu’on ne prendra
pas conscience de la responsabilité qui incombe à tout être humain et
qu’on ne voudra vivre que des avantages que la vie peut nous apporter on
n’arrivera pas à accepter de relever les défis que la vie nous impose.
Il nous faut découvrir
la joie du don. Même si souvent le don est exigeant, lui seul peut nous
apporter une joie et une paix véritable.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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