On se souvient que Jésus,
au début de son discours sur le Pain de Vie, avait dit: « Celui qui
croit en moi a la vie éternelle ».
Aujourd'hui,
il continue son discours et il met l'accent sur une nécessité: celle de
reconnaître en la personne de Jésus la nourriture qui donne accès à la
vie éternelle.
Lorsque nous communions, c'est Jésus ressuscité que nous accueillons.
Quelqu'un de bien en vie.
Il est le Pain Vivant.
On ne va pas communier comme on va cueillir son courrier dans la boîte
aux lettres, c'est-à-dire allègrement, joyeusement j'en conviens, mais
comme une belle réalité inerte.
Il est le Pain Vivant!
On va communier comme on va au devant de quelqu'un de grand, quelqu'un
qu'on estime, qu'on a hâte de recevoir, dont la présence réjouit et
pacifie.
Comme à quelqu'un à qui on a hâte de parler dans l'intimité.
C'est réconfortant d’avoir quelqu'un à qui on a hâte de parler dans
l'intimité.
Il est le Pain Vivant.
Louis Fecteau, prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
|