L’heure est
venue… Soyons Bonne Nouvelle! |
« Prenez, Ceci est mon
corps. Ceci est mon sang. » (Marc
14, 12-16, 22-26)
L'Eucharistie est le don du Christ qui a choisi ce moyen pour rester
présent au milieu de nous à travers les siècles. Le don de sa chair et
le don de son sang sont devenus signes de sa présence permanente au
milieu des hommes.
Il
ne faudrait pas oublier que Jésus au moment où il a institué le
Sacrement de son Corps et de son sang se préparait à poser le geste
ultime du don de Lui-même en sacrifice sur la croix. Il savait qu'il
allait donner sa vie. Il se préparait à souffrir et à mourir par amour
pour nous. Il veut que ce don de sa vie soit un exemple à imiter pour
ceux et celles qui croiront en Lui.
Juste avant de consacrer
le pain et le vin, de faire en sorte qu'ils deviennent son Corps et son
Sang, Jésus a lavé les pieds de ses apôtres, les pieds de Pierre qui
allait le renier, les pieds de Judas qui allait le trahir. Il le savait.
L'Eucharistie et le don de soi sont inséparables. Sans ce désir du don,
l’Eucharistie risque de devenir tout à fait inutile et peut même être un
contre témoignage.
L’Eucharistie est don de Dieu pour la vie du monde. Voilà
le thème du Congrès Eucharistique qui se tient chez nous cette année.
J'aurai beau communier
tous les jours, j'aurai beau communier toutes les semaines, si ce geste
n'est pas accompagné par une volonté ferme de ma part de donner ma vie
pour ceux et celles qui m'entourent, ce geste perd toute sa dimension de
témoignage.
Bien sûr l'Eucharistie
est présence du Christ aujourd'hui. Je peux donc l'honorer, l'adorer, me
tenir silencieux en sa présence pendant des heures, mais je ne dois
jamais oublier que l'Eucharistie est d'abord et avant tout, don.
Don de Dieu qui à
travers son Fils, nous montre le chemin et nous indique la voie à suivre
pour que le monde soit sauvé.
Par la communion, je
m'unis au Christ qui se donne en nourriture à tous ses frères et toutes
ses sœurs pour qu'à leur tour ils s'offrent pour un monde meilleur.
Je m'unis à celui qui a
donné sa vie par amour pour les autres. Je dois à mon tour désirer
donner ma vie par amour pour les autres. Autrement je communie en vain.
«
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi je
demeure en lui. »
pour continuer mon œuvre à travers les siècles jusqu'à la
fin des temps.
Jean Jacques Mireault,
prêtre
Unité pastorale Montréal-Nord |
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