Ces deux maîtres
entre lesquels il faut choisir,
Finalement, c’est : Dieu ou moi !
Car, à travers les exemples que tu nous donnes, Seigneur,
La recherche de l’argent, le souci de la nourriture, du vêtement…
Il s’agit de « moi » : ce « moi » qui veut être seul maître chez lui !
Tu viens nous rappeler
qu’il y a quelqu’un d’autre dans notre vie,
Un Autre que tu nommes votre Père céleste.
Ce Père aime les créatures qu’il a faites ;
il prend soin d’elles :
il nourrit les oiseaux du ciel ;
il habille les fleurs des champs…
Mieux que ne l’était le roi Salomon dans sa gloire !
Pour ce Père, nous valons beaucoup plus
que les oiseaux et l’herbe des champs.
Tu nous invites à en tirer les conséquences :
c’est un appel à nous en remettre à lui
dans une confiance totale !
Ne vous faites pas tant de souci !
Tu martèles cette recommandation, Seigneur !
C’est la suite logique de notre foi en notre Père céleste.
Il sait ce dont nous avons besoin.
Aide-nous, Jésus, à bien comprendre ton message.
Ce n’est pas, de ta part,
une invitation à la paresse ou à l’insouciance ;
C’est un appel à donner à Dieu la première place
en notre vie, la place du Maître,
sans nous préoccuper de nous…
Lui s’en occupera beaucoup mieux que nous !
Apprends-nous à dire et à agir comme toi, Jésus :
je fais tout ce que le Père me demande ! (Jn 14, 31)
Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice.
Concrètement, cela veut dire :
C’est Dieu qui règne en moi, qui a la direction de ma
vie ;
Je m’ajuste à lui et je me mets à son service,
Sans me préoccuper de moi,
m’en remettant à lui pour tout ce qui me concerne.
Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis,
car il s’occupe de vous (1P 5,7)
Remets tous tes soucis au Seigneur ;
il prendra soin de toi (Ps 54, 23)
Pierre Duvillaret,
dans revue de l’animation liturgique « Signe d’aujourd’hui », no. 212,
2011.
Unité pastorale Montréal-Nord |
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