La lumière se lève…
de dimanche en dimanche.
Chaque année durant
l’Avent, le temps d’ensoleillement diminue progressivement et nous en
ressentons les effets : nous avons hâte que revienne la lumière. La
liturgie anticipe le moment où le jour gagnera du terrain sur la nuit,
après le solstice d’hiver : elle proclame que déjà la lumière du
Seigneur lève. Nous n’avons pas le pouvoir de faire se lever cette
lumière. Mais nous pouvons nous ouvrir les yeux et la laisser entrer,
pénétrer en nous. C’est précisément une fonction de la liturgie que de
nous éveiller à l’émergence de cette lumière, de nous indiquer de quel
côté elle vient et de nous préparer à l’accueillir.
1er
dimanche : « Redressez-vous »
La lumière du Seigneur
se lève, mais n’a pas encore atteint son plein rayonnement. Voilà qui
nous situe tout à fait dans l’esprit de l’Avent, temps d’attente, de
préparation et d’espérance. Dès le premier dimanche de l’année C, la
lecture évangélique nous invite à un relèvement, à nous mettre debout…
2e
dimanche : « La lumière de sa gloire »
Au deuxième dimanche,
nous entendons le prophète Baruch annoncer que « Dieu conduira Israël
dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa
miséricorde et sa justice » (5, 9). (…) Ce même dimanche, dans la
deuxième lecture, saint Paul adresse ce souhait aux Philippiens :
« …Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour
du Christ. » (Philippiens 1, 9-10)
3e
dimanche : « Porter témoignage à la lumière »
Au troisième dimanche,
l’acclamation qui précède l’Évangile rappelle que « Jean et venu
préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la
lumière. » Dieu tient ainsi parole pour « le peuple qui était en
attente », comme le souligne la lecture évangélique (Lc 3, 15).
4e
dimanche : « Que ton visage s’éclaire ! »
Le quatrième dimanche
nous amène au seuil de Noël. Le texte prophétique lu en première lecture
annonce de quelle façon Dieu tiendra parole : « Les enfants d’Israël (…)
vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux
extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix ! » (Michée 5, 3-4)
(…) Les tout derniers mots de la lecture évangélique viennent clore de
belle façon le temps de l’Avent. Élisabeth loue sa cousine Marie pour sa
foi en Dieu qui tient parole : « Heureuse celle qui a cru à
l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du
Seigneur. » (Luc 1, 45)
Extrait tiré de
« Vie Liturgique », no 380.
Unité pastorale Montréal-Nord |
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