Réflexion du 29 novembre

Dieu tient parole :

sa lumière se lève

 

La lumière se lève… de dimanche en dimanche. Chaque année durant l’Avent, le temps d’ensoleillement diminue progressivement et nous en ressentons les effets : nous avons hâte que revienne la lumière. La liturgie anticipe le moment où le jour gagnera du terrain sur la nuit, après le solstice d’hiver : elle proclame que déjà la lumière du Seigneur lève. Nous n’avons pas le pouvoir de faire se lever cette lumière. Mais nous pouvons nous ouvrir les yeux et la laisser entrer, pénétrer en nous. C’est précisément une fonction de la liturgie que de nous éveiller à l’émergence de cette lumière, de nous indiquer de quel côté elle vient et de nous préparer à l’accueillir.

 

1er dimanche : « Redressez-vous »

La lumière du Seigneur se lève, mais n’a pas encore atteint son plein rayonnement. Voilà qui nous situe tout à fait dans l’esprit de l’Avent, temps d’attente, de préparation et d’espérance. Dès le premier dimanche de l’année C, la lecture évangélique nous invite à un relèvement, à nous mettre debout…

 

2e dimanche : « La lumière de sa gloire »

Au deuxième dimanche, nous entendons le prophète Baruch annoncer que « Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice » (5, 9). (…) Ce même dimanche, dans la deuxième lecture, saint Paul adresse ce souhait aux Philippiens : « …Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ. » (Philippiens 1, 9-10)

 

3e dimanche : « Porter témoignage à la lumière »

Au troisième dimanche, l’acclamation qui précède l’Évangile rappelle que « Jean et venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la lumière. » Dieu tient ainsi parole pour « le peuple qui était en attente », comme le souligne la lecture évangélique (Lc 3, 15).

 

4e dimanche : « Que ton visage s’éclaire ! »

Le quatrième dimanche nous amène au seuil de Noël. Le texte prophétique lu en première lecture annonce de quelle façon Dieu tiendra parole : « Les enfants d’Israël (…) vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix ! » (Michée 5, 3-4) (…) Les tout derniers mots de la lecture évangélique viennent clore de belle façon le temps de l’Avent. Élisabeth loue sa cousine Marie pour sa foi en Dieu qui tient parole : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » (Luc 1, 45)

 

Extrait tiré de « Vie Liturgique », no 380.


     Unité pastorale Montréal-Nord