« 2012 », c’est le film à l’affiche qui annonce la fin du monde. Ça fait
peur !
On retrouve, à peu de chose près, la vision de type apocalyptique de
Daniel et celle que nous présente particulièrement Jésus dans l’évangile
avec son lot de catastrophes : « le soleil s’obscurcira… les étoiles
tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. »
Pourtant, l’intention du prophète Daniel et de Jésus n’est pas de nous
faire peur.
Au
contraire, c’est même plutôt l’inverse : Au milieu des crises et des
épreuves, le « Fils de l’homme » est proche, son pardon est assuré, sa
résurrection sera la nôtre.
Évitons
de nous appesantir sur l’aspect dramatique des textes qui annonce la fin
d’un temps.
Regardons
surtout la promesse que Jésus fait aujourd’hui : « Alors on verra le
Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande
gloire. » C’est ça la Bonne Nouvelle d’aujourd’hui ! « Si Dieu est pour
nous, dira Saint-Paul, qui sera contre nous ? »
Peu
importe donc les obstacles, les rivalités, les conflits, les guerres et
les catastrophes, n’ayons pas peur, puisqu’à la fin, c’est Jésus qui
sera le grand vainqueur.
À nous qui sommes « dans les derniers temps », comme dit Jésus, à nous
qui vivons dans un monde de conflits, de violence, Jésus recommande de
« relever la tête », c’est-à-dire de ne pas nous affoler. Pas de panique
! Méfions-nous des faux prophètes qui annoncent la fin du monde…
Mais ça
ne nous donne pas le droit de faire n’importe quoi, bien sûr !
Il est urgent, très urgent, que nous nous convertissions,
sinon la souffrance continuera de progresser et les malheurs
s’accumuleront.
Le
monde, tel qu’on le connaît disparaîtra, c’est une évidence.
Il en va de même de nos vies, de tout ce qui existe. Mais pour nous les
croyants, ce n’est pas la fin. La Bible toute entière nous indique
une trajectoire, avec un commencement et une finalité. J’emploie le
mot « finalité » au sens de destiné, d’achèvement, de providence.
Autrement dit, l’humanité a un but, il n’est pas absurde et c’est avec
le Christ que l’humanité atteint sa pleine maturité, sa pleine
humanisation, sa divinisation, sa perfection.
Si nous
avons foi en Jésus et en sa Parole, c’est qu’il est le seul qui a valeur
d’éternité.
Tout le reste, sans lui, n’a plus de sens et est voué à disparaître.
Mais grâce à Jésus, nous pouvons envisager l’avenir de l’humanité avec
optimisme. Alors n’ayons pas peur de nous engager réellement avec
celui qui a les paroles de la vie éternelle. Vivons comme des
sauvés. Vivons et n’ayons plus peur de l’avenir puisque Dieu lui-même
s’engage avec nous.
Unité pastorale Montréal-Nord |
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