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Bonjour
Rodiane
! Dans
l’évangile
d’aujourd’hui,
il est
dit que
plusieurs
Juifs
crurent
en Jésus
après le
signe de
la
résurrection
de
Lazare,
mais que
d’autres
coururent
alerter
les
pharisiens.
D’après
toi,
pourquoi
ces
Juifs
ont-ils
réagi de
la sorte
?
Beaucoup
de Juifs
devaient
se poser
de
sérieuses
questions
sur
l’identité
de
Jésus.
La
plupart
des
pharisiens
l’accusant
d’être
un
agitateur,
un
blasphémateur,
certains
Juifs
devaient
se
méfier
de lui,
et ainsi
ne pas
être
très
réceptifs
aux
signes
que
Jésus
donnait
de sa
nature
divine.
Puisque
Jésus ne
ressemblait
pas à
Moïse,
du moins
dans
l’esprit
des
gens,
certains
devaient
conclure
que
c’était
un faux
prophète.
Jean,
qui lui
sait
bien que
Jésus
est le
Fils de
Dieu,
interprète
pour
nous les
paroles
prophétiques
de
Caïphe.
Mais
d’après
toi, que
voulait
dire
Caïphe
lorsqu’il
affirma
: « il
vaut
mieux
qu'un
seul
homme
meure
pour le
peuple,
et que
l'ensemble
de la
nation
ne
périsse
pas » ?
Dans
l’esprit
de
Caïphe,
il est
clair
que le
sacrifice
d’un
homme
n’est
rien en
regard
du bien
de tout
le
peuple.
Il croit
que
sacrifier
Jésus
permettra
de
mettre
fin aux
troubles.
C’est
la
logique
des
sacrifices
religieux…
une
victime
doit
être
sacrifiée
pour
apaiser
les
dieux…
Et Jésus
ne nie
pas la
valeur
du
sacrifice,
sauf
qu’il
renverse
complètement
la
perspective
: au
lieu de
sacrifier
autrui,
il
montre
que le
vrai
sacrifice
efficace,
c’est le
sacrifice
de soi,
le
sacrifice
d’amour.
Jésus
aurait
pu se
défendre…
après
tout,
c’est le
Fils de
Dieu !
Mais il
accepte
de se
livrer,
car il
sait que
son
sacrifice,
différent
de tous
les
autres
sacrifices,
va être
vraiment
efficace,
qu’il va
apporter
le salut
pour
tous.
À ton
avis,
l’unité
réalisée
par le
sacrifice
du
Christ
a-t-il
déjà
donné
tous ses
fruits,
ou
reste-t-il
encore
des
progrès
à
accomplir
?
Évidemment,
il reste
bien des
choses à
faire !
Nous ne
sommes
pas tous
unis
dans
l’amour
mutuel !
Le péché
des
hommes
fait en
sorte
que de
graves
divisions
persistent
et même
s’aggravent.
Par
exemple,
des
membres
de
différentes
religions
s’affrontent
encore,
alors
que nous
devrions
aspirer
à tous
vivre
unis.
Que
pouvons-nous
faire,
concrètement,
pour
favoriser
l’unité
voulue
par le
Christ ?
La Bible
nous
relate
les
épisodes
clés de
la vie
de
Jésus,
et nous
devrions
tenter
de vivre
à sa
manière,
en
aimant
comme
nous le
pouvons.
Ce sont
les
petits
gestes
qui
finissent
pas
compter.
Nos
paroles
blessantes
divisent,
mais en
nous
mettant
à la
suite de
Jésus,
nous
sommes
invités
à faire
exactement
le
contraire,
à
pardonner
pour
renverser
la
tendance
à la
division.
Merci
Rodiane,
et que
le
Seigneur
te donne
la grâce
d’être
ferment
d’unité
dans ton
groupe
de
JMJistes
!
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