Date |
Mercredi
20 avril
2011:
Mercredi
saint |
Textes liturgiques du jour |
Is 50, 4-9 Mt 26, 14-25 |
Auteur |
Claudia
Obed
Larosilière |
Il sera
toujours
là
Vous
arrive-t-il
souvent
qu’un
membre
de votre
famille
vous
propose
d’abord
son aide
pour
accomplir
une
tâche
ménagère
ou
autre,
mais
qu’ensuite,
un
imprévu
change
toujours
ses
plans,
de sorte
qu’il
vous
laisse
constamment
seul ?
La
tentation
de se
venger
en lui
démontrant
sèchement
que ce
n’est
pas
amusant
de se
faire
larguer
vous
vient
donc à
l’esprit,
mais
vous
finissez
par
laisser
faire.
Avec le
temps,
la
personne
à qui
vous
faisiez
confiance
perd
cette
confiance,
et vous
avez
tendance
à faire
de moins
en moins
confiance
aux
autres.
À chaque
fois que
l’on me
fait des
promesses
en
l’air,
je finis
toujours
par être
débordée
et
remettre
en
question
ma
confiance
en
l’autre.
Je finis
souvent
par
faire
mes
trucs
moi-même,
mais
débordée,
je garde
tout de
même
confiance
en Dieu,
car lui
seul est
là pour
me
supporter
et faire
en sorte
que je
ne
devienne
pas
folle.
Je ne le
nierai
pas, je
suis
humaine
et je
garde
souvent
l’envie
d’aller
réprimander
constamment
la
personne
qui me
trahit,
de me
venger
pour
qu’elle
ressente
tout le
mal
qu’elle
m’a
fait.
L’évangile
d’aujourd’hui
témoigne
de la
trahison
faite
par
l’homme
corrompu
et
dépourvu
de toute
sagesse.
En
effet,
Judas
s’est
vraisemblablement
fait
avoir
par
l’argent,
synonyme
de
richesse
terrestre,
qui
finit
par
prendre
une plus
grande
importance
que
l’amour
de Dieu.
Admettons-le
:
l’argent
reste,
jusqu’à
nos
jours,
source
de
conflit.
Nous
comprenons
donc que
nous
sommes
parfois
faibles
face à
ce qui
nous
détourne
de Dieu.
Face à
cette
corruption,
Jésus
agit non
pas avec
colère
et envie
de
vengeance,
mais en
homme
qui sait
que le
Père
viendra
à son
aide
quoi
qu’il
arrive,
et qui
bénéficie
donc
d’une
liberté
intérieure
lui
permettant
d’être
bienveillant
même
envers
ses
ennemis.
Pour
preuve,
Jésus
laisse
Judas
manger à
sa
table,
même
s’il
sait
bien que
celui-ci
le
livrera.
Il ne le
condamne
pas
devant
les
autres
disciples.
Le Père
disposera
selon sa
sagesse.
La
première
lecture
parle
justement
du
support
de Dieu,
de sa
justice
et de
son
appui
indéfectible.
Celui-ci
est le
meilleur
juge que
nous
puissions
connaître,
car il
connaît
la
vérité.
Il nous
tient
sous sa
protection,
nous
offre de
nous
laisser
guider
par lui,
de le
suivre
pas à
pas,
comme un
élève
est,
idéalement,
patiemment
éduqué
par son
maître.
Aussi,
pour
nous
sauver
du mal,
il
attend
seulement
que nous
l’acceptions,
comme
lorsque
quelqu’un
nous
propose
son
aide. Il
reste
toujours
présent.
Il
désire
que nous
fassions
de ses
commandements
notre
sagesse,
que nous
ayons
foi en
lui,
parce
que
c’est
ainsi
que nous
serons
heureux.
Lui
s’occupe
de
garder
notre
foi
forte,
inébranlable,
bien
vivante,
si nous
le lui
demandons
dans la
prière.
C’est en
ce sens
que
Dieu, le
seul,
l’unique,
veut
nous
sauver
du «
trépas
».
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