Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cynthia Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

Date Dimanche 10 avril 2011: 5e dimanche du carême
Textes liturgiques du jour Ez 37, 12-14   Jn 11, 1-45
Auteur

Lisette Demers

Sors de ton tombeau !

Saint Jean nous montre Jésus se rendant au tombeau de Lazare. C’est alors qu’à sa prière, Dieu ramène Lazare à la vie. De nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie et avaient vu ce que faisait Jésus, crurent en lui. Cela a dû impressionner énormément toutes les personnes présentes. Imaginez qu’un mort sorte de son tombeau après quatre jours, bien vivant! Mais il y eut d’autres Juifs qui eux ne crurent pas, ils étaient là seulement pour épier les gestes et paroles de Jésus. Ils s’empressèrent d’aller rapporter l’évènement aux pharisiens pour piéger Jésus et le faire arrêter.

Dans les deuils, il y a plusieurs étapes à franchir. Elles ne sont pas faciles à traverser sans la foi. Déni, marchandage, révolte et colère, résignation, acceptation. Quand mon beau-père est mort en 1981, je suis passée par ces étapes et cela a été très pénible. Je ne comprenais pas pourquoi Dieu m’avait enlevé cet homme si bon et si généreux. Je comprends la réaction de Marthe et Marie quand elles ont perdu leur frère. Elles ne comprenaient pas que Jésus ait pu laisser mourir leur frère. Au plus fort de l’épreuve du deuil, on peut en venir à ressentir que Dieu nous a oubliés. Ça m’a pris presque six ans pour guérir de ma peine. Mais Dieu ne m’avait pas oublié : il a placé sur ma route des personnes qui m’ont aidé à franchir toutes les étapes difficiles. Mon beau-père me manque encore et je lui demande de m’apporter la force et le courage de vaincre les épreuves placées sur mon parcours. Cette épreuve m’a aussi appris à apprécier le bonheur de vivre chaque jour entourée de joie et d’affection.

La résurrection, promesse d’une nouvelle vie après la mort. Personnellement, je peux affirmer que je crois en la résurrection, car Jésus a dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais ! ». C’est une conviction qui relève entièrement de ma foi, car en 2011, on n’a pas rencontré de personne qui serait ressuscitée pour nous montrer que cela est possible et vrai. La résurrection de Jésus est la base de notre foi dans le Christ, et c’est aussi la promesse de notre résurrection à la fin des temps.
 

 

 Unité pastorale Montréal-Nord