Date |
Samedi 9
avril
2011:
férie du
carême |
Textes liturgiques du jour |
Jr 11, 18-20 Jn 7, 40-53 |
Auteur |
Jean
Emmanuel
Pierre |
Pour en
finir
avec la
mauvaise
foi
L’évangile
d’aujourd’hui
montre
comment
les gens
se
divisaient
à propos
de
Jésus.
Qui
est-il
vraiment
?
Peut-on
le
croire ?
On
remarque
assez
facilement
le
personnage
de
Nicodème
qui a le
courage
de
manifester
son
opposition
face au
jugement
hâtif de
ses
pairs.
En
quelques
sorte,
il les
encourage
à rendre
justice,
mais
selon la
Loi de
Dieu et
non
selon
leurs
propres
intérêts.
Cela
dit,
comment
cet
extrait
d’évangile
nous
parle à
nous qui
vivons
en 2011
? En
tout
cas, il
nous
encourage
à nous
poser
les
vraies
questions
: « Qui
est Dieu
pour moi
?
Existe-t-il
vraiment
? » Se
poser ce
genre de
questions
n’est
pas
inutile,
ne
serait-ce
que
parce
que nous
sommes
entourés
de gens
qui
répondent
un peu
trop
rapidement
que
l’Évangile,
la
divinité
de
Jésus,
etc., ne
sont en
fait que
des
histoires,
voire
des
mensonges.
Il est
important
de se
rendre
compte
que
certains
ne
croient
pas en
Jésus
tout
simplement
pour ne
pas
devoir
remettre
en
question
leurs
privilèges
et leur
impact
sur la
vie
d’autres
personnes.
En
prendre
conscience
nous
permet
de
savoir à
quoi
nous en
tenir
avec ces
personnes,
et donc
nous
aide à
dialoguer
avec
eux.
Soyons
conscients
que même
quand on
est
devant
une
évidence,
il y a
toujours
moyen de
nier
cette
évidence,
d'être
de «
mauvaise
foi »,
comme
les
pharisiens
dans
l’évangile
d’aujourd’hui.
Pendant
le
carême,
nous
sommes
invités
à nous
débarrasser
de toute
cette
mauvaise
foi dans
notre
vie,
surtout
celle
qu'on a
envers
nous-mêmes
et les
autres.
Nous
sommes
aussi
invités
à prier
plus
intensément
pendant
cette
période,
afin de
nous
demander
qui est
Jésus
pour
nous :
juste un
prophète
parmi
d'autres,
ou
vraiment
notre
Sauveur
? Pour
moi, la
réponse
est
assez
claire.
Je
trouve
miraculeux
qu’environ
2000 ans
après sa
mort, on
parle
encore,
comme du
Fils de
Dieu,
d’un
homme
mort
dans le
rejet
total
dans un
coin
perdu de
l’Empire
romain.
Mais ce
qui aide
le plus
à
répondre,
c’est de
constater
que
lorsque
nous
prions
le
Seigneur
avec
confiance
et
conviction,
nous
voyons
sa
gloire
opérer
petit à
petit
dans
notre
vie.
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