Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cynthia Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

Date Samedi 9 avril 2011: férie du carême
Textes liturgiques du jour Jr 11, 18-20   Jn 7, 40-53
Auteur

Jean Emmanuel Pierre

Pour en finir avec la mauvaise foi

L’évangile d’aujourd’hui montre comment les gens se divisaient à propos de Jésus. Qui est-il vraiment ? Peut-on le croire ? On remarque assez facilement le personnage de Nicodème qui a le courage de manifester son opposition face au jugement hâtif de ses pairs. En quelques sorte, il les encourage à rendre justice, mais selon la Loi de Dieu et non selon leurs propres intérêts. Cela dit, comment cet extrait d’évangile nous parle à nous qui vivons en 2011 ? En tout cas, il nous encourage à nous poser les vraies questions : « Qui est Dieu pour moi ? Existe-t-il vraiment ? » Se poser ce genre de questions n’est pas inutile, ne serait-ce que parce que nous sommes entourés de gens qui répondent un peu trop rapidement que l’Évangile, la divinité de Jésus, etc., ne sont en fait que des histoires, voire des mensonges. Il est important de se rendre compte que certains ne croient pas en Jésus tout simplement pour ne pas devoir remettre en question leurs privilèges et leur impact sur la vie d’autres personnes. En prendre conscience nous permet de savoir à quoi nous en tenir avec ces personnes, et donc nous aide à dialoguer avec eux. Soyons conscients que même quand on est devant une évidence, il y a toujours moyen de nier cette évidence, d'être de « mauvaise foi », comme les pharisiens dans l’évangile d’aujourd’hui.

Pendant le carême, nous sommes invités à nous débarrasser de toute cette mauvaise foi dans notre vie, surtout celle qu'on a envers nous-mêmes et les autres. Nous sommes aussi invités à prier plus intensément pendant cette période, afin de nous demander qui est Jésus pour nous : juste un prophète parmi d'autres, ou vraiment notre Sauveur ? Pour moi, la réponse est assez claire. Je trouve miraculeux qu’environ 2000 ans après sa mort, on parle encore, comme du Fils de Dieu, d’un homme mort dans le rejet total dans un coin perdu de l’Empire romain. Mais ce qui aide le plus à répondre, c’est de constater que lorsque nous prions le Seigneur avec confiance et conviction, nous voyons sa gloire opérer petit à petit dans notre vie.

 

 

 Unité pastorale Montréal-Nord