Date |
Mardi 5
avril:
mémoire
de saint
Vincent
Ferrier |
Textes liturgiques du jour |
Ez 47, 1-9.12 Jn 5, 1-16 |
Auteur |
Joseph
Destin |
L'importance
de l'eau
dans
notre
vie de
chrétien
L’eau,
tout
comme
l’air,
la terre
et le
feu,
fait
partie
du
groupe
des
quatre
éléments
que
certains
philosophes
de
l’Antiquité
considéraient
comme
les
seuls
éléments
primordiaux
constituant
le
monde.
Comme le
suggère
son
surnom,
« l’or
bleu »,
elle est
l’une
des
substances
les plus
convoitées
sur
cette
terre,
et est
ainsi à
l’origine,
malgré
elle, de
beaucoup
de
problèmes
humains.
Quand
elle est
rare,
elle est
source
de
conflits.
Lorsqu’elle
surabonde,
elle est
source
de
périls,
comme on
l’a vu
lors du
déluge
et lors
du
récent
tsunami
qui
vient de
frapper
l’Empire
du
Soleil
Levant,
à savoir
le
Japon.
C’est
bien
connu
qu’il
n’y a
pas de
vie sans
eau.
Mais
pour
nous
chrétiens,
elle
représente
bien
plus
encore.
Elle
possède
une
force
salvatrice
et joue
un très
grand
rôle
dans
notre
vie de
partisans
du
Christ.
Comme on
le voit
dans le
texte
tiré du
livre du
prophète
Ézéchiel,
elle
manifeste
la
bénédiction
renouvelée
de Dieu
présent
au
milieu
de son
peuple.
L’importance
de cette
eau est
tellement
grande
que « là
où elle
passera
tout
être
vivant
qui y
fourmille
vivra …
et là où
elle
pénètre,
elle
assainit
et la
vie se
développe
partout
où elle
va. » De
fait, on
peut
faire un
lien
avec le
sacrement
du
baptême,
l’un des
trois
sacrements
d’initiation,
qui par
la grâce
de
l’Esprit,
nous
purifie
spirituellement.
Ainsi,
ce n’est
pas sans
raison
que
l’eau,
symbole
de
pureté,
est
utilisée
lors de
cette
cérémonie
soulignant
notre
entrée
dans la
grande
famille
du
Christ.
Car
c’est
bien de
cela
qu’il
s’agit :
dans le
baptême,
elle
nous
permet
de
devenir
membres
à part
entière
du Corps
du
Christ
qui est
l’Église.
Tout
comme
celui de
notre
Seigneur
Jésus le
Christ
par Jean
le
Baptiste
dans le
Jourdain,
notre
baptême
marque
le début
de notre
mission.
Il
marque
le
passage
d’une
ancienne
vie à
une
nouvelle
: « les
choses
anciennes
sont
passées
et nous
sommes
devenus
une
nouvelle
créature.
» (2 Co
5, 17).
L’eau,
versée
trois
fois sur
notre
tête,
nous
lave et
nous
dépouille
de
toutes
nos
scories,
de
toutes
nos
imperfections,
et nous
met,
d’ores
et déjà,
en
contact
avec le
Divin.
Mais, on
en
conviendra,
ce
sacrement
ne prend
toute sa
valeur
qu’avec
une vie
priante,
une vie
basée
sur la
foi. En
vivant
ainsi,
nous
serons
vraiment
les
témoins
du
Christ.
Et,
comme
l’a fait
saint
Vincent
Ferrier,
dont
nous
soulignons
en ce
jour la
mémoire,
nous
pourrons
contribuer
à lui
attirer
de
nouveaux
disciples.
|